ACTUS DE BUDAPEST

Depuis une quinzaine d'années, l'Opéra National de Paris favorise l'insertion sociale des jeunes élèves issus de milieux défavorisés, en leur ouvrant ses coulisses et en les initiant aux métiers artistiques, grâce au programme "Dix mois d'Ecole et d'Opéra" placé sous la responsabilité de Danièle Fouache. Les institutions culturelles de trois pays européens apportent cette année leur concours, le Muztheater d'Amsterdam pour les Pays-Bas, le Teatro Lirico de Cagliari pour l'Italie-Sardaigne et le Magyar Allami Operahaz de Budapest pour la Hongrie. Chaque classe des établissements concernés construit un projet pédagogique autour de l'opéra. Le projet artistique permet l'expression de chacun tant pour l'écriture du livret que la création musicale. En 2008, c'est le thème de Roméo et Juliette qui a été choisi en vue de la création d'un spectacle intitulé De Vérone ou d'ailleurs qui sera présenté du 18 au 21 décembre à l'amphithéâtre de l'Opéra Bastille à Paris et sur lequel ont travaillé depuis janvier dernier, quatre classes issues de ces pays de l'Union européenne. D'ailleurs, le 7 décembre, cent élèves français, hollandais, italiens et hongrois, âgés de 8 à 20 ans, se sont retrouvés à Paris pour préparer ensemble le spectacle musical. La fondation Total est partenaire de ce programme depuis 2004 à hauteur de 150 000 euros annuels.

La Commission européenne a annoncé le 5 décembre qu'une somme de 1,7 milliard d'euros avait été débloquée afin de financer de grands projets ferroviaires européens. Sont concernées par ces travaux l'Italie, l'Autriche, la France, l'Allemagne, la Slovénie ainsi que la Hongrie et particulièrement les axes franco-italien de la ligne Lyon-Turin-Budapest et germano-italien de Berlin-Vérone-Palerme. Ainsi, ce sont onze décisions de financement relatives au programme "Réseau transeuropéen de transport" (RTE-T) pour la période de 2007 à 2013 qui ont été prises et cet accord de financement a été annoncé lors de la conférence de la future politique en matière de RTE-T qui s'est tenue à Vérone. Pour Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne, chargé des transports, "investir aujourd'hui dans des infrastructures de transport européennes cruciales, c'est démontrer que l'Union européenne peut réagir à la crise économique à court terme en accélérant la réalisation des projets d'infrastructure, mais aussi à moyen terme en créant le réseau ferroviaire de base qui permettra à l'Europe de rester compétitive et de relever le défi du changement climatique".