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ACTUS DE HONGRIE


Par Rédigé le 03/03/2010 (dernière modification le 03/03/2010)

L'effet Frêche se fait sentir jusqu'à Budapest
Un gouverneur inattendu
Un canular à succès


L'effet Frêche se fait sentir jusqu'à Budapest

Geneviève Tapié, présidente de l'Assemblée des femmes-Observatoire de la parité du Languedoc Roussillon, par ailleurs viticultrice à Nissan-lez-Enserune dans l'Hérault, ne recevra pas, comme cela était prévu, le prix récompensant son engagement autour de la parité. Il devait lui être remis à Budapest par Zita Gurmaï, présidente du Parti socialiste européen Femmes. C'était pourtant la première fois qu'une Française était distinguée au cours d’une cérémonie liée à la Journée Internationale des femmes, organisée par le Comité des femmes du Parti socialiste hongrois, en présence du Premier ministre et des principaux responsables nationaux du «Magyar Szocialista Pàrt». Un courriel lui a appris qu'il n'en était plus question puisque comme 58 autres membres du Parti socialiste inscrits sur la liste de Georges Frêche, elle était exclue dudit parti, elle n'était cependant que dernière sur cette liste. Les conditions d'attribution du prix exigent en effet que le lauréat soit membre d'un parti socialiste européen, ce n'est donc plus le cas de la dame Tapié, exclue depuis le 23 février dernier malgré sa quarantaine d'années militantes. Il y a de quoi être déçu et même très en colère, notre viticultrice avoue avoir très mal pris la chose au début puis s'être ressaisie en pensant qu'il y avait pire... Elle est très pessimiste quant à une possible réintégration dans un parti qui semble actuellement particulièrement remonté contre la fédération de Languedoc-Roussillon. Néanmoins, Geneviève Tapié ira à Budapest le 6 mars assister à la cérémonie de remise du prix comme invitée personnelle de Zita Gurmaï qui salue ainsi son action en faveur des femmes, ceci indépendamment de toute affiliation à un parti.

Un gouverneur inattendu

Le prince Frédéric von Anhalt tout nouveau en politique, a annoncé le 25 janvier dernier qu'il serait candidat au poste de gouverneur de Californie le 2 novembre prochain. Son programme a tout pour séduire, il propose notamment une imposition maximale des compagnies pétrolières, la légalisation du mariage des homosexuels au motif qu'ainsi, ils seront "aussi malheureux que nous autres", on croirait du Sacha Guitry..., l'installation obligatoire de panneaux solaires pour ne plus dépendre du pétrole moyen-oriental. Il ajoute fort élégamment "Il faut toujours un Allemand pour nettoyer le bazar autrichien", fine allusion au bilan de l'actuel gouverneur Arnold Schwarzenegger né près de Graz.

Quel rapport pensera-t-on avec la Hongrie ? Ce prétendant au siège de gouverneur de l'Etat le plus peuplé de l'Union, avait déjà convolé six fois quand il épousa le 14 août 1986, Zsa Zsa Gabor son aînée de plus de vingt-cinq ans, qui de son côté totalisait à cette date huit maris. Cette grande expérience de la vie à deux lui a d'ailleurs inspiré quelques aphorismes fort sensés et assez drôles : "Il est presque impossible de rendre heureux son propre mari ; c'est infiniment plus facile avec le mari d'une autre". "Je n'ai jamais détesté un homme après une rupture au point de lui rendre ses diamants". "Divorcer parce qu’on n’est plus amoureuse est aussi stupide que de se marier parce qu’on l’est". Née tout simplement Sári Gábor, le 6 février 1917 à Budapest, Miss Hongrie en 1936, cette stakhanoviste du mariage fut une actrice d'un certain renom dans les années cinquante, elle a tourné entre autres sous la direction d'orson Welles, John Huston, Vicente Minelli ou Henri Verneuil. Eva et Magda, ses deux soeurs firent comme elle carrière au cinéma avec des succès divers, puis l'âge venant à la télévision. Mariée d'abord à un diplomate turc, Zsa Zsa épouse ensuite Conrad Hilton, le fondateur de l'empire hôtelier bien connu dont elle a une fille. Elle est la grand-tante de Paris dont les frasques relancent périodiquement les ventes de certains magazines spécialisés. L'acteur George Sanders a aussi figuré au nombre de ses maris. Frédéric qui était né le plus banalement du monde Hans Robert Lichtenberg a été adopté en 1980 par la princesse Marie Auguste von Anhalt. Illustre maison s'il en est, puisque d'une de ses branches naquit Sophie Augusta Fredericka d'Anhalt-Zerbst qui devait devenir Catherine II, impératrice de toutes les Russies ! Frédéric et Zsa Zsa se sont séparés en 1998, il semblerait que la vieille dame indigne se soit assagie... d'autant plus que récemment elle a eu quelques ennuis financiers que lui aurait causés Bernard Madoff !

Un canular à succès

Pendant longtemps on s'est gaussé de ceux qui confondaient Budapest et Bucarest, de ces hôtesses de l'air qui annonçaient un atterrissage imminent dans la capitale roumaine alors que les passagers se croyaient en Hongrie. Cette fois, il s'agit d'une autre confusion, moins fréquente certes mais que l'on entend parfois. Avec Internet l'histoire s'est répandue dans le monde entier où elle a été relayée par journaux et télévision et naturellement a suscité dit-on l'hilarité. Un bataillon de soldats roumains porteurs d'aide humanitaire, 2000 tonnes de provisions, eau, lits, médicaments et nourriture avait été envoyé en Haïti mais aurait atterri par erreur à Tahiti. La nouvelle publiée sur un blog roumain, Times.ro, était une plaisanterie et grâce à un habile montage, on voyait des militaires débarquant sur les plages paradisiaques d'une des îles de l'archipel de la Société. Le ministre roumain de la Défense, Gabriel Oprea, déclarait à sa décharge mais c'est aussi faux "Ce n’est pas la peine d’en faire un plat, franchement, Haïti, Tahiti, Papeete, toutes ces îles ont des noms qui se ressemblent". Times.ro est depuis son lancement en 2008, habitué à ce genre de blagues et pour celle-ci ne s'attendait certainement pas à ce qu'on lui fasse une telle publicité, le nombre de ses lecteurs a en effet, été presque multiplié par dix... Il faut croire qu'en ces temps où les catastrophes et la crise sont monnaie courante, les gens aiment les dérivatifs même les plus farfelus.








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