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ACTUS DE MONACO


Par Rédigé le 02/05/2011 (dernière modification le 02/05/2011)

Retour aux sources - Face à un acte meurtrier - Un nouveau bienheureux - Les droits de l'homme en question - Mouvements dans l'hôtellerie - Les malheurs d'une marquise - Portraits princiers


Retour aux sources

Le 27 avril, le Prince de Monaco s'est rendu à Saint-Lô dans le département français de la Manche. Il a inauguré au Musée des beaux-Arts de la ville, l'exposition "La Normandie des Princes de Monaco, du maréchal de Matignon au Prince Albert II", laquelle se tiendra jusqu'au 18 septembre prochain. Le Prince a dévoilé le buste de la maréchale Françoise de Daillon du Lude dont nous avions relaté ces dernières semaines les circonstances de l'acquisition par le musée. Elle était l'épouse de Jacques II de Goyon de Matignon, né le 26 septembre 1525 à Lonrai, dans le département de l'Orne et mort le 27 juillet 1598 au château de Lesparre, en Gironde. Auparavant, S.A.S. Albert II avait été accueilli à l'Hôtel de Ville par le maire de Saint-Lô et avait déposé une gerbe au Monument de la Résistance. Ensuite, ce fut la visite de l'église Notre-Dame de Saint-Lô (voir la vidéo) dont la construction a commencé à la fin du XIIIe siècle. Puis, le Prince est allé à Torigni-sur-Vire à une douzaine de km, pour visiter le château de ses ancêtres, une plaque commémorera ce passage. Inutile de dire que des centaines de Saint-Lois et Torignais se sont pressés sur son passage. Il est le premier à être revenu sur ces terres depuis Honoré V qui régna du 16 février 1819 au 2 octobre 1841.
Voir également notre article à ce sujet

Face à un acte meurtrier

S.A.S. Albert II a fait part de sa vive compassion à Sa Majesté Le Roi du Maroc et l'a assuré de son profond soutien dans la douloureuse épreuve que le pays vient de traverser. Et le Prince d'insister sur la consternation éprouvée en apprenant le tragique attentat survenu le 28 avril dernier au cœur de Marrakech. Il ajoute que la population de Monaco se joint à lui pour présenter aux familles si cruellement touchées leurs condoléances très attristées. Leurs pensées s'adressent aussi aux personnes blessées si injustement frappées.

Un nouveau bienheureux

Le 1er mai, Michel Roger, ministre d’État, a conduit la délégation officielle de la Principauté de Monaco pour les cérémonies de la béatification de Jean Paul II, élu Pape le 16 octobre 1978 et décédé au Vatican le samedi 2 avril 2005. Il était accompagné de Michel-Yves Mourou, président du Conseil de la Couronne et de Jean-Claude Michel, ambassadeur de la Principauté près le Saint-Siège. La délégation monégasque a assisté avec les autres délégations étrangères attendues, à la messe de béatification célébrée sur la Place Saint-Pierre de Rome par le Pape Benoît XVI. Une délégation monégasque de l'association F.A.R. Foi, Action, Rayonnement, était également présente.

Les droits de l'homme en question

Photo (c) CDP
Photo (c) CDP
Les 26 et 27 avril dernier, s’est tenue au Swissôtel Grand Efes d'Izmir, en Turquie, une conférence de haut niveau sur l’avenir de la Cour européenne des droits de l’Homme. Ceci, dans le cadre de la présidence turque du Comité des ministres du Conseil de l’Europe, du 10 novembre 2010 au 11 mai 2011. Elle fait suite à la Conférence d’Interlaken des 18 et 19 février 2010 et poursuit trois objectifs principaux découlant de la nécessité de garantir à long terme l’efficacité de ce mécanisme, une évaluation de l’impact à ce jour du Protocole n°14 ; un bilan du processus de réforme lancé à Interlaken ; à la suite d’une réflexion approfondie, une impulsion pour la poursuite de la réforme. La déclaration d’Izmir sera adoptée à la fin de la conférence et fera le point sur l’état d’avancement de la réforme établissant les lignes directrices pour sa poursuite. La conférence a été ouverte par Ahmet Davutoğlu, ministre turc des Affaires étrangères, Thorbjørn Jagland, secrétaire général, Mevlüt Çavuşoğlu, président de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, Jean-Paul Costa, président de la Cour européenne des droits de l’homme et Thomas Hammarberg, Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe. Y assistaient des ministres de la Justice et d’autres hauts responsables des 47 États membres du Conseil de l’Europe et de ses États Observateurs, ainsi que des représentants d’organisations et institutions spécialisées. La Principauté de Monaco était représentée par Philippe Narmino, ministre plénipotentiaire, directeur des Services judiciaires, président du Conseil d’État, Jean-Laurent Ravera, secrétaire des Relations extérieures, cellule des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ministère d’État et Antonella Sampo-Couma, administrateur principal, direction des Services judiciaires.
Voir également notre article à ce sujet

Mouvements dans l'hôtellerie

Pascal Camia qui jusqu'à maintenant était directeur général adjoint du Monte-Carlo Bay Hotel & Resort, vient d'être nommé directeur de l'Hôtel Hermitage à compter du 1er mai. Il arrive dans le groupe Monte-Carlo SBM en 1994, entre 1997 et 2003 il est à la tête de la restauration de l'hôtel de Paris. Puis, il dirige le Sporting Monte-Carlo qui grâce à lui, voit croître le chiffre d'affaires de la salle des Étoiles et se développer la discothèque Jimmy'z. Ce diplômé de l'International University of Monaco et de Glion Institut de Hautes Études, GIHE, à Clarens dans le canton suisse de Vaud, une des meilleurs écoles hôtelières du monde, est aussi titulaire d'une maîtrise d'économie de l'Université de Nice.
De son côté, Jean-Pierre Siri a été nommé directeur hôtelier du développement international et directeur de produit hôtelier à partir du 1er mai. Dans ses attributions figureront entre autres la définition et la mise en œuvre des produits hôteliers que la S.B.M. souhaite développer à l'échelon international. Après des études au Lycée Albert Ier de Monaco, Jean-Pierre Siri suit les cours de l’École hôtelière de Lausanne, EHL, puis de la Cornell Hotel School d'Ithaca, dans l’État de New York. Il commence sa carrière en 1981 au sein des hôtels du groupe Sheraton à Bruxelles puis à Jérusalem où il est directeur de la restauration. Il fait son entrée à la Société des Bains de Mer en 1984 avec le poste de directeur adjoint des exploitations extérieures et du Monte-Carlo Beach Hotel. Il est ensuite nommé à la direction de l'hôtel Mirabeau puis en 1993 à celle de l'Hôtel Hermitage dont il contribue à faire au cours des ans un des fleurons de la SBM.

Les malheurs d'une marquise

L'Opéra de Monte-Carlo avait mis au programme de cette saison une création mondiale "Die Marquise von O...", une commande de son directeur Jean-Louis Grinda, en coproduction avec l’Opéra national de Montpellier, trois représentations les 22, 24 et 27 avril. Sur un livret de Leo Hoffmann d’après la nouvelle de Heinrich von Kleist, célèbre écrivain allemand 1777-1811, parue en février 1808. Mis en musique par René Koering habitué des œuvres littéraires pour ses compositions, directeur de France-Musique de 1981 à 1984, créateur du Festival de Radio France et de Montpellier Languedoc-Roussillon en 1985 qu'il dirige encore. En 1990, il est à la tête de l'Orchestre philharmonique de Montpellier puis de l'Opéra national de la ville en 2001. Par ailleurs, directeur de la musique à Radio-France de 2000 à 2004 et parfois auteur de mises en scène. Celle de "Die Marquise von O..." a été confiée à Daniel Benoin, directeur du Théâtre national de Nice. La carrière de ce fin connaisseur de la littérature allemande, et particulièrement celle de Kleist, s'est déroulée pour une grande partie en Allemagne, tant à l'opéra qu'au théâtre. Aussi pouvait-on espérer un fort intéressant spectacle que l'on attendait avec curiosité tant on pouvait rester marqué par le très beau film éponyme qu'avait tiré de cette œuvre Eric Rohmer en 1976. On s'est très vite rendu compte que l'opéra, sous la direction musicale de Lawrence Foster, avait su s'affranchir de toute ressemblance et trouver sa propre atmosphère, alternant habilement les violences inhérentes à la guerre avec la douceur des paysages italiens.

Portraits princiers

Le peintre André Monet dont on ne manquera pas de remarquer qu'il porte un nom prédestiné, s'apprête à faire le portrait du Prince Albert II de Monaco. Cet artiste montréalais de 45 ans a commencé par le design graphique, la publicité et la mode avant d'aborder la peinture il y a dix ans. Il vit à Londres depuis neuf mois et expose à la Opera Gallery située 134, New Bond street. Il a d'ailleurs fort bien réussi puisque certains de ses tableaux se vendent entre 10000 et 30000$. En décembre dernier, le directeur, le Français Jean-David Malat qui a ses entrées à Buckingham et pour qui "André est un des mes portraitistes favoris", lui commande le portrait de Kate Middleton et du prince William. Il a révélé qu'il avait l'intention de commander à André Monet le portrait d'un autre couple princier, Albert de Monaco et sa fiancée, Charlene Wittstock dont le mariage aura lieu en juillet prochain. Et Jean-David Malat de préciser "Je vais le lui proposer cette semaine. Nous avons une galerie à Monaco que le prince a visitée plusieurs fois. C'est la suite logique. André Monet pourrait devenir portraitiste des têtes couronnées". Effectivement Opera Gallery est déclinée en onze lieux, Paris, Monaco, Londres, Genève, Dubaï, New York, Miami, Hong Kong, Séoul, Venise et Singapour. C'est d'ailleurs dans cette ville que fut créée la première de ces galeries en 1994 par Gilles Dyan, expert en art moderne et contemporain.

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