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BESANCON : Fin de partie pour Franck Defer qui a liquidé sa boutique et licencié ses 5 salariés.


Par Gilles Carvoyeur Rédigé le 08/12/2009 (dernière modification le 02/01/2010)

Traiteur-boucher- charcutier à Besançon, Franck Defer, 37 ans, était installé dans la Préfecture du Doubs depuis 14 ans.
Après quatre ans de développement, il fait l'achat d'une seconde boutique installée en périphérie de Besançon mais qui paradoxalement connaît un bel essor économique. Pour reprendre un nouveau départ dans sa vie professionnelle, Franck a retiré tout son argent de la Banque Populaire. Et ouvert un compte dans une agence concurrente.


Résultat : une interdiction bancaire pour un découvert dérisoire de 6,31 Euros !

BESANCON : Fin de partie pour Franck Defer qui a liquidé sa boutique et licencié ses 5 salariés.
« En effet, le magasin du centre ville souffrait des problèmes de manque de stationnement et ces difficultés gênaient également les camions de livraison.
Au départ, la Banque Populaire a suivit le développement de mon entreprise.
Pourtant, la première année nous l'avons terminé dans le rouge, les comptes étant déficitaires de 18000 Euros seulement, c'est à dire l'équivalent d'un demi mois de chiffre d'affaires.
Donc rien de grave qui pouvait mettre en danger la vie de l'entreprise.
Depuis que j'étais installé, mon activité était toujours bénéficiaire.
Le développement rapide de mon activité devenait difficile à gérer mais quand une PME est en phase de développement c'est toujours un risque à subir.
Devant cette situation, j'ai vendu un appartement pour mettre de l'argent frais dans les comptes. En réinjectant de l'argent personnel, sans l'aide de la banque, je prenais mes responsabilités.
Sauf qu'un changement est intervenu au niveau de l'équipe dirigeante de la banque fin 2008.
Résultat : une interdiction bancaire pour un découvert dérisoire : 6, 31 Euros !
Un vrai scandale quand on connaît le CA de ma PME qui faisait 40 000 Euros de recettes par mois.
La Banque Populaire exigeait le remboursement de mon découvert avant de faire quoi que ce soit pour moi.
Placé en redressement judiciaire pour deux périodes de deux fois six mois, la liquidation était une issue raisonnable. C'est effectif depuis le 16 novembre 2009.
J'ai licencié mes cinq salariés. Rendez-vous compte que je payais entre 2 à 3000 euros de frais bancaires par mois !
Et aujourd'hui, je m'interroge sur mon avenir personnel et professionnel.
La cause de cette descente aux enfers ? C'est la Banque Populaire avec qui toute communication était impossible depuis un an ! Résultat, j'ai changé de banque et ouvert un compte dans une agence concurrente. »








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