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COTE D’IVOIRE: Laurent Gbagbo, liberté provisoire rejetée


Par Rédigé le 04/11/2013 (dernière modification le 03/11/2013)

La Cour pénale internationale (CPI) a confirmé ce mardi 29 octobre la décision de la chambre préliminaire ordonnant le maintien en détention de l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.


Laurent Bagbo au CPI (c) DR
Laurent Bagbo au CPI (c) DR
gbagbo_cpi.mp3 Gbagbo_CPI.mp3  (49.72 Ko)

L’audience en appel de l’ex-président de la République ivoirienne à la Cour pénale internationale de la Haye s’est tenue ce mardi 29 octobre. L’ex chef d’État ivoirien avait fait appel à la décision de la Chambre préliminaire de la Cour en date du 11 juillet dernier ordonnant son maintien en prison en attendant son éventuel procès. Pour la septième fois la Cour a rejeté la demande de liberté provisoire introduit par la défense de Laurent Gbagbo.

Après avoir donné lecture de l’arrêt de la Chambre ainsi que les motifs de l’interjection de l’appel de Laurent Gbagbo de la 3e décision de la chambre préliminaire conforment au statut de Rome, la procureur générale a précisé que la décision du maintien de l’ex baron d’Abidjan en prison le temps de son éventuel procès a été pris après délibéré approfondi à l’unanimité du jury.
Les motifs d’appel et les arguments de la défense susceptibles de démontrer erreur ou une faille juridique ont tous été rejetés et souligne par ailleurs.
Laurent Gbagbo aurait la possibilité de s’enfuir s'il obtenait une liberté provisoire car selon la CPI l'ancien chef de l’État ivoirien dispose également d'un important réseau de partisans qui serait susceptible de l’enlever ou de l’inciter à perturber le processus de réconciliation national actuellement en cours en Côte d’Ivoire.
L'absence d'éléments nouveaux sur l'incapacité de Laurent Gbagbo à tenir un procès a également milité en faveur de cette décision de la Cour.

Laurent Gbagbo, 68 ans, son épouse Simone ainsi que d’autres membres de son entourage font l’objet d’un mandat d’arrêt international, soupçonnés de crimes contre l'humanité suite à la crise post-électorale de 2010 à 2011 qui a fait plus 3000 morts en Côte d’Ivoire.
Il avait été interpellé en avril 2011 par les forces de son potentiel rival Alassane Ouattara, appuyées par l'armée française et l'ONU. Il a ensuite été transféré fin 2011 à La Haye, où il est écroué depuis et nie tous les chefs d’accusations portés en son encontre. Quant à son épouse, Simone, elle fait aussi l'objet d'un mandat d'arrêt de la Cour Pénale Internationale mais Abidjan refuse son extradition à la Cour, au motif que la justice ivoirienne est désormais en capacité d'assurer équitablement son procès. L'ex-ministre Charles Blé Goudé lui aussi fait l'objet d'un mandat d'arrêt, Il est actuellement détenu en Côte d'Ivoire et son sort reste incertain.









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