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Chronique de concert: Christian Scott et Cory Henry


Par Rédigé le 27/07/2016 (dernière modification le 26/07/2016)

Lors de leur passage sur la scène du Théâtre de la Mer le 14 juillet 2016 dans le cadre du Festival jazz à Sète, Christian Scott et Cory Henry ont mis le feu, sans aucun artifice.


Christian Scott (en haut) et Cory Henry (en bas). Photo courtoisie (c) Jazz à Sète
Christian Scott (en haut) et Cory Henry (en bas). Photo courtoisie (c) Jazz à Sète
jazz_2.mp3 Jazz.mp3  (340.81 Ko)

Des roulements de batteries, des nappes de piano, un air de flûte aérien et une nuée d'oiseaux prenant le large sous la lune. Ce pourrait être une belle image du concert de ce jeudi 14 juillet 2016, au Théâtre de la Mer de Sète. Mais ce serait réducteur. Car malgré cet instant de douceur, cette légèreté passagère, le programme était plutôt placé sous le signe de l'intensité. Mais ce serait également réducteur de ne pas mentionner la richesse musicale: six musiciens occupaient la scène lors du passage de Christian Scott, le trompettiste, et l'effectif montait à huit avec Cory Henry & The Funk Apostles. Autant dire que la musique était riche et bien servie.


Le premier, Christian Scott, jouait un jazz moderne lorgnant du côté fusion avec le très rock West Of The West (pourtant ce soir là, la guitare manquait, et avec elle toute l'imagerie rock et les sonorités suantes qui en découlent) ou vers des rives plus electro avec l'utilisation de pads par le batteur Corey Fonville. Mais le sextet n'en restait pas moins ancré dans les grands standards, en témoigne une reprise de Miles. Entre ses longs morceaux de bravoure, Christian ne se priva pas de longues pauses pour présenter ses musiciens ou ses chansons, avec une générosité et un humour tout américains.


Le second fut Cory Henry dont la musique gospel fusionnant funk, rock, hip-hop ou électro, sembla ne jamais cesser. Même quand les instruments se taisaient, la magie continuait. Le public tapait dans ses mains pour maintenir la pulsation, et la musique des Funk Apostles et de leur leader semblait être descendu de scène, passer entre leurs mains, avant d'y revenir dans un élan de grandeur et de groove irréprochables. La soirée se clôtura par un mantra, répété inlassablement par le chanteur/organiste.









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