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Crise, récession, licenciements et cie... Comment rester optimiste ?


Par Michel Poulaert Rédigé le 19/03/2009 (dernière modification le 01/07/2009)

« Pessimisme, signe d'impuissance : on est pessimiste parce qu'on se sent incapable de dominer la vie. »

(Marbeau)


Au même titre que des jumelles nous aident à voir loin, nous pouvons en faire de même avec notre vie.
Au même titre que des jumelles nous aident à voir loin, nous pouvons en faire de même avec notre vie.
Qu’est ce qui domine réellement nos émotions ?
Lorsque vous aurez trouvé la réponse, vous comprendrez probablement mieux quelles sont les sources qui vous influencent le plus vos émotions et vos modes de pensées. Ces influences, qu’elles soient positives ou négatives, auront des répercussions sur votre état d’esprit, donc sur votre optimisme ou votre pessimisme.
Le regard que nous portons sur le monde influencera à son tour nos humeurs, nos déceptions, nos découragements ou justement nos joies, nos réussites et notre bonheur.

Parmi toutes ces influences, les médias omniprésents jouent un rôle phare. Ce spectacle permanent (sous tous les supports possibles : radio, télévisuel, magazines, Internet,…) modifie inévitablement notre perception du monde. Nous nous construisons une image du monde autour de ces données multiples. En psychologie on appelle ce phénomène le « syndrome du grand méchant monde » dans ce sens où les informations nous montrent en priorité des meurtres, des viols, des misères, des guerres, des émeutes, des grèves,… à croire qu’il ne se passe rien de positif ou de constructif dans ce bas monde. Après tout, c’est vrai, ils ont peut être raison, s’ils le disent non ?

Observation psychologique intéressante à retenir : plus un individu « consomme » des médias, plus son monde sera noirci, pessimiste, angoissé et négatif. Raison et émotion ont bien du mal à cohabiter. A méditer…

Dans une approche inconditionnellement positive et optimiste, la seule chose que vous pouvez changer dans ce monde, c’est vous. Alors, faute de pouvoir changer l’état du monde, travaillons sur vous et vos attitudes face à une telle agression médiatique.

Comment alors ne pas sombrer dans la déprime ?

Tout d’abord, pour mieux comprendre ce qui crée des angoisses voire des peurs, c’est le manque d’information ou l’incompréhension d’un événement passé, présent ou à venir. L’ « inconnu » est un ennemi redoutable ! Ne pas savoir ce qui va se passer entraîne souvent des angoisses et diverses émotions négatives. Au moins nous comprenons quelque chose au plus nous imaginons le pire. D’où l’intérêt de mieux s’informer, de chercher d’autres sources, d’autres voies, d’autres pistes.

Ce qui apaise l’âme c’est la capacité de donner un sens à ce qui vous arrive à vous personnellement et, accessoirement, lorsque vous vous êtes apaisé, en faire de même pour les événements que vous ne maîtrisez pas, comme la crise ou la perte d’un emploi par exemple. Donner un sens aux événements apaise l’esprit ! Faites preuve de créativité en basculant une situation à votre avantage, vous verrez, votre vision changera systématiquement et instantanément !

Cette vision suscitera de nouveaux réflexes et modes de pensées. Si elle est négative et catastrophique, apocalyptique, votre vie le sera aussi. Vous souvenez-vous de la métaphore du rétroviseur et du pare-brise ? ( http://www.podcastjournal.net/Je-suis-incapable-de-me-tenir-a-mes-objectifs-!_a812.html:// )
En revanche si elle est fixée sur des visions positives, notre vie deviendra plus agréable et vous arriverez à prendre du recul par rapport à toutes ces idées et nouvelles désastreuses. En sociologie on appelle cela « la prophétie autoréalisatrice » : nous sommes les maîtres de ce qui va nous arriver !

Allez, que pouvons-nous tirer de positif à cette fichue crise ?
Voici alors quelques propositions :

Considérez que nous passons une « mauvaise saison », au même titre que nous passons les quatre saisons de l’année : les éléments, la météo, le ciel et la température changent et pourtant le paysage et les montagnes sont toujours à la même place, même si les couleurs ne sont pas les mêmes, les arbres y sont toujours et les animaux en hibernation aussi. Le fait de ne pas les voir ne veut pas dire qu’ils n’existent plus ! Essayez d’appliquer cette première proposition métaphorique à vous-même.
La société a toujours connu des moments turbulents voire atroces que ce soit par des guerres, des famines, des épidémies ou des crises économiques. Le monde n’a jamais cessé de tourner et l’homme a toujours fait preuve de créativité et de détermination pour rebondir. Pourquoi en serait-il autrement aujourd’hui ? Tant que votre vision se limite au lendemain et n’est pas capable d’aller plus loin, vous ne pourrez pas avoir confiance en l’avenir. En revanche nous pouvons tire des leçons positives du passé.

Considérez-vous l’épreuve comme une nouvelle opportunité ou la fin de votre existence ? Ce que vous ressentez conduira vos émotions !
C’est dans l’adversité que le meilleur (ou le pire) de l’homme se développe ! Souvenez-vous de vos plus grandes leçons de vie. N’ont-elles pas été celles qui ont suivit vos plus grandes épreuves ? Vos épreuves les plus fortes ont probablement été aussi les plus grandes leçons de votre vie : vous avez grandi, mûrit, changé. Sans adversité, comment pourriez-vous vraiment prendre conscience de la valeur du bonheur, de la santé, de l’abondance, de l’amour,… ?
Nous devons tous passer par la maladie pour apprécier la santé. Sans elle, nous ne nous rendrions pas compte de sa valeur !
L’adversité est un élément essentiel dans la progression personnelle !
Au même titre, toute crise sociale ou économique à un côté positif : la remise en question des modèles sociaux ou économiques devenus archaïques, dépassés ou hors du temps. On remet en question la surconsommation, l’individualisme et la course à la performance au détriment de l’être humain.

Posez-vous des questions essentielles et vitales et répondez-y sincèrement, prenez le temps et notez vos réponses :
► Quelles sont les choses qui vous inquiètent vraiment ?
► Sont-elles fondées ou ne sont-elles que le résultat d’émotions, de sentiments ou de suppositions ?
► Êtes-vous concrètement touché par la crise ?
► Mangez-vous vraiment moins qu’avant au point d’avoir perdu 20 kilos ?
► Ne partez-vous plus du tout en vacances ?
► Avez-vous réellement retardé l’achat de votre ordinateur portable ou nouveau GPS ?

Les stations de ski ont brisé des records d’affluence qui n’étaient pas atteint depuis des années.
Oh bien sûr il est possible qu’on se soit mis à moins consommer. On fait peut-être aussi moins de kilomètres en voiture. On ne va plus aussi souvent au fast food. On retarde un gros achat. Et alors ? « Moins » signifie-t-il « plus du tout » ?

A force de ce concentrer sur le négatif et les informations déprimantes, nous en oublions de relativiser, de prendre du recul et de faire la part des choses.
Ce recul est indispensable au changement d’état d’esprit !

Peut-être êtes-vous vraiment touché par la crise. Vous avez perdu votre emploi ou vous avez peur de le perdre. Qu’allez-vous devenir maintenant ?
► Votre famille va-t-elle s’effondrer ?
► Allez-vous divorcer à cause de cela ?
► Vos enfants vont-ils vous renier ?
► Allez-vous vous trouver vraiment dans la rue ?
► N’y a-t-il pas des étapes et des procédures longues et fastidieuses avant d’en arriver là ? D’ici là, vous aurez probablement déjà trouvé un nouveau boulot ou une autre solution se présentera à vous, pour autant que vous sachiez la reconnaître.

Après coup, on se rend compte que dans la plupart des cas, nous avons exagéré nos angoisses. Elles nous ont fait vivre un enfer pour finalement se rendre compte, au bout de l’aventure, que ce n’était pas si apocalyptique que cela… La plupart de vos craintes étaient improbables, infondées, irrationnelles et démesurées…
Faites le test : essayez de vous souvenir d’une période difficile de votre vie où vous vous êtes imaginé un scénario catastrophe « prophétique » (basé que sur vos émotions du moment et non sur la raison, comprenons-nous bien)… qui ne s’est finalement jamais réalisé… Quelle perte d’énergie non ? Vous auriez pu passer tout ce temps à construire une « prophétie autoréalisatice » positive.

Et puis au fond, en y réfléchissant vraiment et sincèrement, la chose qui vous fait le plus peur n’est elle pas la crainte de devoir vivre différemment, de devoir sortir de votre « zone de confort » et de devoir « faire preuve de créativité » pour vivre différemment ? Mais, « vivre différemment », est-ce que le cela veut dire « ne plus vivre » ? Il va probablement falloir remettre en question quelques unes de vos valeurs et croyances acquises jusqu’ici. Non pas qu’elles étaient mauvaises, mais elles ne sont plus actuelles, tout simplement. Ne vous bornez pas à les chérir, à « rattraper le passé », elles risquent de vous aveugler dans votre « rebondissement » reconstructeur de votre nouvel avenir.

Faites preuve de rationalisme, créativité et de détermination.

Cette crise finalement, n’est-elle pas une nouvelle opportunité pour remettre en question nos valeurs familiales et sociales ? Ne nous pousse-t-elle pas à reconsidérer nos priorités, nos réelles priorités ?
Allez, quelle que soit votre situation dans laquelle vous vous trouvez, prenez courage ! Décidez de changer votre état d’esprit, c’est par là que vous pourrez changer votre perception de la vie que vous menez maintenant. Lancez-vous le défi de regarder dans votre vie toutes les choses pour lesquelles pour pouvez encore dire « merci ». Vous verrez, ça fait du bien !








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