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Eric Legnini s'entoure de Hugh Coltman et Mamani Keita sur l'album Sing Twice

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Par Bert Azur Rédigé le 20/12/2012 (dernière modification le 19/12/2012)

Eric Legnini sort le 29 janvier "Sing Twice", suite de l'album "The Vox" récompensé par une Victoire de la Musique en catégorie jazz. Ce disque très réussi est le plus pop d’Éric Legnini et dévoile des invités au chant de choix: Hugh Coltman, Mamani Keita et Emi Meyer.


Enregistré en deux jours au printemps, peaufiné pendant un bon mois cet automne, mais préparé depuis plus d'un an... Tout a commencé sur les routes de tournées menant le trio aux quatre coins du monde. "Nous avons peu à peu construit le répertoire lors des balances, puis sur scène. On s'est approprié le répertoire sans la voix, juste tous les trois. La plupart des morceaux sont nés ainsi, puis je les ai peaufinés pour chacun. Quand Hugh a posé des paroles sur les siens par exemple, ça a forcément changé les inflexions." De cette première couche, élaborée en direct, il reste cependant la vibration organique. Ces morceaux développés en live seront travaillés et retravaillés. "Le but du jeu était de maquetter les titres avec un farfisa, à l'aide d'une simple boîte à rythmes. À partir de cette structure hyper-minimale, nous pouvions de nouveau étendre les morceaux, mais pas trop. Il s’agissait de garder le format de la chanson, sans oublier la forme jazz. De toute façon, on joue en studio comme en concert: on se lâche, on prend des risques. Il s'agit d'un trio avec voix!"


"C'est comme un disque que je produirais, au service de la voix mais sans restriction de styles. Je m'autorise des digressions. Le projet n'est pas lissé!” Voilà pourquoi la ligne claire, éminemment mélodique, autorise néanmoins des détours harmoniques, des chausse-trappes rythmiques. On peut être au service de la voix, sans jouer au détriment de l’énergie du trio. L’affaire est une question de dosage, subtil. Une histoire de production dont Éric, en bon fan de Danger Mouse, Grizzly Bear et autre Daniel Lanois, en bon disciple de John Barry, fait son affaire. "Je ne voulais pas réaliser la simple photo de ce que l'on joue sur scène. Toute mon activité de producteur me sert et est très présente jusque dans les choix de fréquences", analyse celui qui s’est multiplié sur les claviers vintage: orgues seventies - Eko, Farfisa -, synthés analogiques, pédales d’effets, programmations de "beats" à partir de vielles boîtes à rythme, Fender Rhodes, mais aussi et surtout ce bon vieux piano...

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