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Jacques Schwarz-Bart met de la soul dans son jazz

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Par contact@buzzline.fr Rédigé le 23/03/2010 (dernière modification le 23/03/2010)

Jacques Schwarz-Bart
Rise Above feat Stephanie McKay
Sortie le 5 avril 2010 / Disques Dreyfus


Photo (c) DR
Photo (c) DR
Ce qui frappe d’emblée chez Jacques Schwarz-Bart, c’est son souffle. Puissant. Tumultueux. Flamboyant. De son saxophone ténor s’échappent des notes impétueuses, qui roulent comme un torrent après l’orage. On y croise aussi bien le funk d’un James Brown que le lyrisme d’un John Coltrane. Après avoir été longtemps un accompagnateur prisé que l’on entendait derrière des gens aussi divers que Roy Hargrove, Herbie Hancock, Erykah Badu, D’Angelo ou Me’shell Ndegéocello qui intervient sur le titre Home, il parcourt désormais le monde à la tête de sa propre formation. Après deux albums « Soné Ka-La » (2006) et « Abyss » (2008) où il a donné naissance au gwoka jazz, un mariage subtil entre jazz et rythmes guadeloupéens, Jacques Scwharz-Bart explore de nouveaux territoires musicaux.
Compositeur des 10 titres qui figurent sur ce ‘Rise Above’, celui que ses pairs ont surnommé ‘Brother Jacques’ a donné une place prépondérante au chant. Sa compagne, la chanteuse américaine Stéphanie McKay, assure ce rôle à merveille et insuffle une douceur soul aux grooves lancinants et entraînants. Une nouvelle étape musicale et une réussite indéniable.
http://www.disquesdreyfus.com/

Jacques SCHWARZ-BART est né métis. Cela lui a enseigné que l’on pouvait être, en toute harmonie, le réceptacle de plusieurs cultures à condition de donner à chacune son importance et sa valeur.

Lorsqu’il quitte sa carrière de haut fonctionnaire pour se consacrer entièrement à la musique et partir étudier au Berklee College, il comprend alors que l’identité peut être évolutive et muer au fil des choix d’un homme. De fait, au bout de 21 ans, il est aussi New-Yorkais aujourd’hui.

« Je vis la musique sur le même mode. J’ai plusieurs identités musicales de départ : le gwoka, le jazz. Je leur ai consacré beaucoup de temps et d’efforts respectivement. Mais mes expériences dans la soul music avec D’Angelo et Me’Shell N’degeocello, ont redéfini mon identité musicale. Et la soul est devenue une part permanente de ma sensibilité »
dit Jacques.

Il était clair dès lors, que tous ses projets seraient au confluent du jazz, de la soul et des musiques afro-caribéennes.

En 1997, c’est la première collaboration avec Roy Hargrove au sein du groupe Crisol.
Début 2000, Jacques Schwarz-Bart est appelé pour faire la tournée de l’album Voodoo de D’Angelo. Roy Hargrove ayant choisi de quitter le groupe pour poursuivre sa carrière solo, D’Angelo confie alors la direction de la section cuivre à Jacques Schwarz-Bart. Celui-ci aussitôt se met à écrire des morceaux sur la base d’un mélange de jazz et de soul avec des accents gwoka, qu’il appelle « le Brother Jacques Project ». Au moment où ce concept instrumental se développe, il rencontre la femme qui est aujourd’hui son épouse, la grande chanteuse Stephanie Mckay, et commence alors à écrire des chansons avec paroles. L’addition de la voix de Stephanie complète sa vision en lui permettant d’embrasser un large spectre d’émotions, et de trouver un équilibre artistique entre simplicité et abstraction.

Ils commencent à jouer cette musique live à NY en 2001 et celle-ci trouve très vite un public.

En 2003, Jacques Schwarz-Bart rejoint Roy Hargrove pour la création du RH Factor. La chanson « Forget Regret » composée par Jacques et interprétée par Stephanie, devient le single et remporte un grand succès.
« Forget Regret » fera aussi partie de la bande originale du film « It runs in the family » avec Kirk et Michael Douglas. Une partie du Brother Jacques Project avait ainsi atteint les publics du monde entier.

Quelques années plus tard, Jacques choisit de quitter le groupe de Roy Hargrove afin de se consacrer pleinement à sa carrière solo. Ainsi, il crée son projet de gwoka-jazz et enregistre deux albums, Soné Ka la et Abyss, très bien reçus par la critique et sur les scènes internationales.

Après la naissance de son fils, il écoute à nouveau les chansons dédiées à la mère de celui-ci et constate avec bonheur qu’elles n’ont rien perdu de leur fraicheur. C’est alors qu’il décide tout naturellement de les publier dans l’album « Rise Above ».









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