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La bataille des heures
Infos pratiques
du Dimanche 24 Avril 2016 au Dimanche 12 Juin 2016
Promenade des Anglais
06300 Nice
Description
LE MUSÉE D’ART MODERNE ET D’ART CONTEMPORAIN DE NICE PROPOSE UNE EXPOSITION DE JACQUES MARTINEZ
Elle est baptisée « Ghiribizzi » et est constituée de deux moments contrastés installés dans deux des espaces emblématiques de la scène artiste niçoise, face à la Promenade des Anglais

LA BATAILLE DES HEURES / GALERIE DE LA MARINE

Selon un dispositif précis, « La Bataille des Heures » réunit des œuvres diverses, qui ont pour seul point commun, le noir et blanc, des peintures, des dessins, des ferrailles, des bronzes sont disposés dans les différentes alcôves et travées centrales de la galerie.

On y trouve ce que l'on pourrait aussi appeler « la bataille de l'atelier ». C'est à dire, le temps d'un travail qui est celui de l'artiste quand il avance dans son œuvre au jour le jour. Travail rarement vu, peut-être à voir un jour, peut-être jamais montré…nul ne le sait.

« Mon atelier, c’est plus que des murs, un lieu, une terre, ma vie, le monde qui est le mien, cette Europe du Sud, cette Europe latine, cette Europe judéo-catholique ».

Il ne serait pas impossible de rapprocher ces moments de ceux que Bertrand Bonello a appelés dans son exposition, au Centre Pompidou, en 2014, « les films fantômes ». Bertrand Bonello qui composera deux moments musicaux pour chacun des espaces de l’exposition de Jacques Martinez. Exposition fantôme donc, en référence aux thèmes omniprésents dans le travail de l’artiste.

Dans cet espace, nous trouvons trois « chapitres ».
Une séquence « abstraite », une séquence « paysage » et une séquence « figure » qui rythment cette bataille des heures, faisant émerger la « philosophie naturelle » de Jacques Martinez à base d’ascèse et de silence.
Les Baous et leur mystère ne sont pas loin. Des silhouettes en bois brûlés de personnages entraperçus dans nos rêves, des mosaïques de pièces recyclées….

Pour préciser le contexte, Jacques Martinez a tenu à y inscrire en exergue cette phrase de Martin Heidegger, « C'était non une fuite mais le point culminant de la liberté que d'endurer la solitude » (Lettres à Ernst Jünger du 23/06/1949).





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