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Le réchauffement, c’est maintenant!

Vie associative


Par Rédigé le 05/01/2016 (dernière modification le 05/01/2016)

Alors que l’attention des médias était essentiellement focalisée sur les attentats de Paris, la COP21 a rappelé les enjeux environnementaux de notre époque. En Bourgogne, de nombreuses organisations cherchent quotidiennement des solutions pour limiter notre empreinte écologique.


Des abeilles à l'entrée de leur ruche. Photo (c) Onésime. Image du domaine public.
Des abeilles à l'entrée de leur ruche. Photo (c) Onésime. Image du domaine public.
apis_sapiens.mp3 Apis Sapiens.mp3  (1.49 Mo)

Pendant 12 jours, le monde entier s’est concentré sur le réchauffement climatique. Alors que certains se sont pour la première fois questionné sur notre responsabilité écologique, d’autres se battent tous les jours pour la cause environnementale. En Bourgogne, les 160 associations de protection du patrimoine et de l’environnement donnent une idée de la mobilisation des Bourguignons. Réfléchir aux enjeux écologiques avec Alterre Bourgogne, découvrir les paysages naturels avec le Conservatoire d'espaces naturels de Bourgogne ou apprendre à protéger nos pollinisateurs avec Apis Sapiens sont autant de possibilités offertes par les organisations locales. Que ce soit pour protéger l’environnement de manière générale ou pour défendre les oiseaux avec l’EPOB, certaines associations ont choisi de se regrouper pour accroitre leur champ d’action.


Réchauffement climatique: ça va bourdonner!

Si les années '70 ont vu naître une conscience écologique, les nouvelles générations ont gardé la même recette avec des ingrédients 2.0. Depuis qu’ils ont levé des fonds grâce au crowdfunding, Bertrand Guené, Catfish Tomei et leur équipe cherchent à protéger les abeilles et faire connaître leur rôle à travers leur association Apis Sapiens. Savez-vous qu’en-dessous de 12 degrés, l’abeille hiverne, vit sur les ressources de l’été et ne sort plus de la ruche? Le changement climatique et son hiver aux douceurs printanières a totalement perturbé nos pollinisateurs. Calées selon les saisons et leurs spécificités, les abeilles sont totalement déréglées et sortent en plein mois de décembre. Les apiculteurs doivent donc nourrir davantage des abeilles épuisées et dépourvues de repères, un risque mortel pour les ruches.

Pour faire prendre conscience de nos actions sur l’écosystème, des conséquences d’une agriculture chimique et intensive et de la monoculture, mais aussi pour montrer que l’on peut encore changer les choses, Apis Sapiens a imaginé une fête mêlant concerts et dégustations de produits locaux, la Fiest’Abeilles. Une fête réussie malgré une presse maladroite. Si l’association a eu trois bonnes expériences avec des titres locaux, la rencontre avec un correspondant peu consciencieux lui laisse un goût amer. Truffé de fautes d’orthographe et éloigné de l’ambiance populaire de l’évènement, le papier n’a pas retranscrit les idées fondamentales véhiculées par Apis Sapiens. Attendant que de nouveaux projets aboutissent pour contacter de nouveau les médias, l’équipe d’Apis Sapiens a créé une plateforme pour poster ses articles.

Informer, réfléchir et agir

Il faut dire que les co-fondateurs d’Apis Sapiens ont un avis plutôt tranché sur le rôle des médias. Selon eux, les médias forment la pensée du citoyen et si l’environnement était classé en quatrième position des motivations des Français pour aller voter aux régionales, c’est en partie à cause des infos. Pour Catfish Tomei, fils de journaliste, c’est la course au sulfureux et à la rapidité. Le problème réside principalement dans l’abondance d’articles anxiogène sur le terrorisme et le manque d’articles citoyens. L’idée du point de non-retour est également dangereuse car "elle met dans l’esprit qu’il y a une ligne rouge et que tant qu’on ne la franchit pas ça va, alors que ça ne va pas". Pour le jeune fondateur d’Apis Sapiens, "ce serait bien que les médias s’intéressent d’avantage aux projets qui sont lancés et qu’ils les mettent en lumière afin que les citoyens puissent décider de s’engager un peu plus dans la vie civile".
Alors que s’engager dans la vie civile en 2015 passe par le milieu associatif, le jeune homme déplore le fait d’entendre davantage parler "de problèmes, que de gens qui se posent des questions et cherchent des solutions".









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