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La chronique culturelle de Colette: De la fable à l'opéra


Par Rédigé le 14/07/2016 (dernière modification le 14/07/2016)

A l'instigation de Bernard Foccroulle, directeur général du Festival international d'art lyrique d'Aix en Provence, un opéra en arabe, "Kalîla wa Dimna", le premier chanté dans cette langue à être présenté au Festival, a vu le jour pour la 68e édition de la manifestation aixoise.


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Ce n'est pas la première fois qu'il accueille des musiques méditerranéennes et présente des créations interculturelles. L’œuvre est inspirée par les fables animalières du Kalîla wa Dimna, recueil du VIIIe siècle attribué à Ibn-el-Muuqaffa et destiné à l'édification des princes, La Fontaine lui-même n'a pu échapper à son influence. Il n'est pas interdit d'ailleurs d'y voir quelques situations qui rappelleraient notre monde actuel… "Kalîla wa Dimna" est le fruit d'une collaboration avec les opéras de Dijon et de Lille et bénéficie du soutien du Festival d'Abu Dhabi.

La composition en a été confiée au Franco-palestinien Moneim Adwan natif de Rafah dans la bande de Gaza et le livret au Syrien Khaled Jouma, fixé à Ramallah. L'opéra est chanté en arabe et les récitatifs sont dans la langue du pays où sera présenté le spectacle. En français, ils sont dus à Catherine Verlaguet. Moneim Adwan est compositeur, chanteur, interprète d’oud, un instrument de musique à cordes pincées. Moneim Adwan a basé sa carrière sur des projets qu'il construit avec des gens venus d'autres univers musicaux et il est ouvert aux influences des musiques occidentales.

Sur scène, il est Dimna, un jeune conseiller du roi, d’humble origine et ambitieux mais que pervertit l’attrait du pouvoir. L’œuvre "Kalîla wa Dimna", dont la création mondiale a eu lieu le 1er juillet 2016 au Théâtre du Jeu de Paume d’Aix, a tout pour elle. La mise en scène d'Olivier Letellier; un ensemble musical de cinq interprètes, violoncelle, clarinette, percussions, qanûncordes pincées de la famille des cithares et violon, Zied Zouari qui en joue assure aussi la direction du groupe; une jeune troupe d’artistes confirmés.

Bernard Foccroulle a dédié cette édition du Festival à la mémoire d’Edmonde Charles-Roux disparue le 20 janvier 2016, elle en fut la fervente accompagnatrice depuis sa création en 1948. Il avait annoncé en 2015 qu’il ne briguerait pas de nouveau mandat l'an prochain. Il quittera donc ses fonctions au terme de son troisième mandat, le 31 décembre 2017.










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