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La Convention d'Istanbul pour lutter contre la violence à l'égard des femmes

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Par J.N.B.L. Rédigé le 06/08/2014 (dernière modification le 05/08/2014)

Les gouvernements de l’Union européenne (UE) et des autres pays d’Europe doivent signer et ratifier dans les meilleurs délais la Convention d’Istanbul, un nouvel outil visant à prévenir et combattre la violence contre les femmes et les jeunes filles, ainsi que la violence domestique sur tout le continent, a déclaré Amnesty International alors que le traité entre en vigueur vendredi 1er août.


convention_istanbul.mp3 Convention_Istanbul.mp3  (244.69 Ko)

"Frappées, violées, harcelées ou soumises à des mutilations génitales féminines, de nombreuses femmes et jeunes filles vivant en Europe souffrent en silence, privées des moyens de s’extraire de situations qu’elles considèrent sans espoir. L’Europe doit prendre conscience de cette réalité", a déclaré Michael Bochenek, directeur du programme Droit et politique d’Amnesty International.

Cette Convention, adoptée le 11 mai 2011 par les 47 pays membres du Conseil de l’Europe, est le premier traité européen s’attachant spécifiquement à lutter contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique. Elle fixe des normes minimum sur la prévention, la protection, les poursuites judiciaires et l’élaboration de politiques intégrées. Les pays ratifiant le traité sont tenus de protéger et soutenir les victimes de cette violence. Ils doivent par ailleurs proposer des services tels que des numéros téléphoniques d’assistance, des centres d’accueil, et des services de santé, de soutien psychologique et d’aide juridique.

La violence physique, sexuelle et psychologique contre les femmes est une vaste atteinte aux droits humains dans l’ensemble des pays membres du Conseil de l’Europe. D’après un nouveau rapport de l’Union européenne, une femme sur trois (soit 33 % des femmes ou 62 millions de personnes) dans les pays membres de l’UE a été victime de violences physiques et/ou sexuelles depuis l’âge de 15 ans. Ces femmes sont violées, mutilées, harcelées, frappées ou tuées. 56% des Belges connaissent au moins une personne ayant subi de graves violences sexuelles - une violation des droits fondamentaux qui est très insuffisamment signalée, du fait des préjugés et de la réprobation sociale qu’elle suscite.

Quelque 500.000 femmes et jeunes filles vivant dans l’UE ont subi des mutilations génitales féminines (MGF), une autre forme de violence infligée à des femmes, des jeunes filles et des fillettes, et 180.000 personnes supplémentaires risquent d’en être victimes chaque année. Le plus grand nombre de femmes et de jeunes filles originaires de pays où les MGF sont pratiquées vivent au Royaume-Uni, en Italie, en France, en Allemagne, en Irlande, aux Pays-Bas, en Suède et en Belgique. Cette pratique illégale influe sur la santé des femmes, leur bien-être et leur capacité à se réaliser pleinement.










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