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Une cantatrice injustement oubliée


Par Colette Dehalle Rédigé le 09/10/2008 (dernière modification le 09/10/2008)

Le 15 août 1858 naissait à Decazeville, département de l'Aveyron, Rosa Emma Calvet qui devait connaître une gloire lyrique éblouissante sous le nom d'Emma Calvé. Il ne semble pas cependant qu'on se souvienne beaucoup d'elle puisque même sa ville natale n'a pas jugé bon de célébrer le cent cinquantième anniversaire de sa naissance.


Une cantatrice injustement oubliée
Elle fit des études musicales à Paris avec les plus grands chanteurs de l'époque. Dès 1882, elle aborde les rôles de soprano les plus appréciés du répertoire dans les maisons du meilleur renom, la Monnaie de Bruxelles, Covent Garden à Londres ou le Metropolitan à New York. Dans les premières années du XXe siècle, elle triompha à l'opéra de Monte-Carlo, parmi les autres grandes voix qu'invitait le directeur Raoul Gunsbourg.
Elle est la brillante interprète des compositeurs du moment Gounod, Massenet ou l'Italien Mascagni. Mais son rôle fétiche fut Carmen qu'elle chanta des centaines de fois déchaînant toujours les ovations du public. Connue et réclamée dans le monde entier, on la retrouve aux Indes, au Japon aussi bien qu'en Australie. D'ailleurs son autobiographie qui parut à Paris en 1940 s'intitule Sous tous les ciels j'ai chanté. Son interprétation de la Marseillaise à New York en 1916, en pleine guerre fut un moment de grande émotion.
Très attachée à son département d'origine, elle s'était acheté le château de Cabrières peu loin de Millau, elle dut le revendre assez vite tant le coût d'entretien était élevé. Quand elle approcha de la cinquantaine elle renonça à la scène pour se consacrer au concert puis à l'enseignement et mourut dans le dénuement et la solitude le 6 janvier 1942.

En plein mystère

Elle avait toujours manifesté une certaine attirance pour tout ce qui touchait au mysticisme et à l'ésotérisme. Elle fit connaissance en 1892 de l'abbé Bérenger Saunière, curé de Rennes le Château dans l'Aude, on leur prêta d'ailleurs une liaison. Ce prêtre fort peu conventionnel, né le 11 avril 1852 et mort le 22 janvier 1917, en était venu à disposer d'une immense fortune à l'origine assez mystérieuse. Il en utilisa une grande partie pour restaurer les bâtiments religieux de sa commune. Malgré cela, iI était fort mal vu de sa hiérarchie qui le suspendit a divinis. Les imaginations ont envisagé de nombreuses possibilités pour essayer de s'expliquer cette soudaine fortune, il est vrai que sur ces terres cathares elles avaient de quoi se débrider, elle provenait du trésor des wisigoths ou de celui des Templiers ou encore de celui de Blanche de Castille. On pensa aussi à des richesses enfouies pendant la Révolution et tout simplement à un banal trafic de messes.
L'énigme n'a jamais été percée et bien des gens ont fouillé la région pensant trouver quelque chose au point que ce genre de pratique est actuellement interdite.









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