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UE - L’Europe soigne sa compétitivité technologique


Par Christophe Perron Rédigé le 03/11/2008 (dernière modification le 03/11/2008)

Le 15 septembre dernier, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a inauguré l'Institut Européen d'Innovation et de Technologie (IET) en présence de plusieurs personnalités hongroises et européennes de la recherche


Un premier succès européen pour Budapest (europa.eu)
Un premier succès européen pour Budapest (europa.eu)
La création de cet établissement vise à améliorer les processus d'innovation et de recherche en associant les milieux privé, public et universitaire. L'Union européenne s'est inspirée de la référence américaine en matière de technopole, le Massachusetts Institute of Technology, MIT. Le Comité directeur de l'IET, composé de 18 membres issus de 15 pays, avait été désigné le 30 juillet et s'est réuni pour la première fois lors de l'inauguration. Les premiers partenariats, connus sous le nom de Communautés de la Connaissance et de l'Innovation, CCI, ont ainsi été l'objet principal des discussions et devraient être lancés en décembre 2009. Les premiers programmes de l'IET concerneront le changement climatique, les énergies renouvelables et les technologies de l'information et de la communication. Disposant d'un budget de 308,7 millions d'euros pour la période 2008-2013, financé par la Commission européenne et les États membres de l'UE, l'IET devrait également recevoir un appui important du secteur privé pour atteindre un budget de 2,4 milliards d'euros en 2013. En comparaison, le MIT disposait d'un budget de 2,2 milliards de dollars pour l'année 2007.


Un atout pour l'Europe et pour Budapest

En ces temps de conjoncture économique défavorable, l'IET semble un moyen efficace pour redorer le blason d'une compétitivité européenne souvent décriée. Comme l'affirme José Manuel Barroso, «en s'attachant durablement les services des meilleurs étudiants, chercheurs et collaborateurs d'Europe et du reste du monde, l'Institut apportera un formidable atout aux milieux communautaires voués à la recherche et à l'innovation. Il fournira un terrain propice à l'éclosion d'idées nouvelles et contribuera à transposer celles-ci dans la réalité».
L'association des différents acteurs du processus d'innovation est en effet source de ce que l'économiste Alfred Marshall appelle «des externalités positives» qui améliorent la qualité des résultats obtenus. A long terme, l'IET est donc un stimulant de la recherche-développement, il permet d'une part de rattraper le retard dans le financement des entreprises et en outre «de rapprocher la part du PIB consacrée à ce secteur de l'objectif de 3% fixé par les États membres eux-mêmes» ajoute le président de la Commission européenne. Installé dans l'Académie nationale des sciences, l'IET constitue également une véritable chance pour Budapest et pour la Hongrie qui accueille ainsi pour la première fois une grande institution européenne.









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