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Nouveauté discographique: La passion Lemieux


Par Rédigé le 03/02/2014 (dernière modification le 01/02/2014)

Sans doute le disque-récital-compilation le plus sympathique de ce début d’année. Et passionnant à plus d’un titre, car, comme l’indique son titre, fait avec la passion de l’amour de la musique et de l’originalité curieuse.


Une passion qui porte bien son nom

lemieux.mp3 Lemieux.mp3  (77.68 Ko)

Plaisir enfin de redécouvrir la pétulante québécoise, que l’on sait au tempérament en acier trempé, d’une bonhomie naturelle réjouissante, dans une palette d’airs enregistré pour Naïve durant la dernière décennie mais que l’on semble entendre pour la première fois par la simplicité de l’approche, la virtuosité et une conviction naturelle qui laissent baba.
Rien de nouveau donc sous le soleil pour qui connait l’artiste. Et pourtant. La chaleur qui se dégage de cette grosse heure de musique ne cesse de séduire.
Ils sont venus, ils sont tous (ou presque) là: Vivaldi (suprême duo avec Jaroussky pour "La fida ninfa"), Berlioz (air de Didon au drapé antique rare, clamé, récité, vécu comme seules les plus grandes l’ont chanté), Handel (un duo avec Karina Gauvin pour "Giulio Cesar" à fondre, un al lampo dell’armi qui fait froid dans le dos).
Mozart? On peut être réticent à ce Cherubino un rien trop poudré, mais les airs de Sesto et de Farnace sont immenses.
Tout comme les deux airs de Gluck où le rabâché "che faro senza Euridice" retrouve une fraîcheur que l’on croyait perdue. Avec La Clytemnestre d’"Iphigénie en Aulide" nous ne sommes plus à l’Opéra mais à la Comédie-Française au Temps Pierre Dux.
C’est de belle manière que Marie-Nicole Lemieux s’encanaille chez Offenbach, pour mieux séduire le plus vicieusement du monde avec cette Dalila toute de sensualité vénéneuse, qui semble chuchoter à l’oreille de Samson ses mensonges érotiques. Saint-Saëns en sort décapé. Massenet également. Le duo d’Hérodiade (avec la basse un rien timide mais bien en place de François Liss) est d’une véhémence, d’une franchise vocale rares. La douleur, les craintes, les prophéties sadiques, les regrets d’une mère et d’une amante adultère transcendées par une voix puissante, claire, pleine d’émotion.
Marie-Nicole Lemieux sera en récital à Paris le 10 février prochain, Salle Gaveau. Vous savez ce qu’il vous reste à faire.

Naïve: La Passion Lemieux – V 5340










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