SOS Villages d'enfants
Durant 36 ans, celle qui "voulait faire de l'humanitaire, mais ne savait pas vers où (se) diriger" a œuvré pour "SOS village enfants" à Marseille. A 27 ans, enseignante d’anglais, elle s’engage auprès de l’association qui propose, en remplacement, une vraie famille aux orphelins. Issue d’une fratrie de 8 enfants, elle a aidé son père, à la mort de sa mère.
A Marseille, elle est bien placée pour voir évoluer la famille. Souvent, elle récupère des gosses en mille morceaux, trop tôt accidentés de la vie, qui, sans repères familiaux, accumulent les retards scolaires, passent d’un foyer à une assistante maternelle. Et vivent des situations familiales douloureuses. Comme ces deux sœurs de 8 et 3 ans, proches de leur mère malgré sa dépression. "Une famille très défavorisée, issue des quartiers nord de Marseille, qui comme tant d’autres ne devait compter que sur elle-même." Et puis, il y a les enfants de divorcés. Un petit garçon a vécu neuf ans avec elle, avant de retourner chez sa mère ! In fine, beaucoup de satisfaction pour Thérèse quand elle voir le parcours de "ses enfants", devenus mécanicien, démineur, infirmière ou aide soignante. Beaucoup ont fondé un foyer, à l’instar d’Olivier, arrivé tout bébé, et qui vient de se marier. Pour elle, "c’est une réussite de les voir insérés".
A la retraite ? Elle s’occupera des aînés. "Car, nous travaillons aussi pour les générations suivantes" dit-elle, toujours prête à épauler les âmes en difficulté.
A Marseille, elle est bien placée pour voir évoluer la famille. Souvent, elle récupère des gosses en mille morceaux, trop tôt accidentés de la vie, qui, sans repères familiaux, accumulent les retards scolaires, passent d’un foyer à une assistante maternelle. Et vivent des situations familiales douloureuses. Comme ces deux sœurs de 8 et 3 ans, proches de leur mère malgré sa dépression. "Une famille très défavorisée, issue des quartiers nord de Marseille, qui comme tant d’autres ne devait compter que sur elle-même." Et puis, il y a les enfants de divorcés. Un petit garçon a vécu neuf ans avec elle, avant de retourner chez sa mère ! In fine, beaucoup de satisfaction pour Thérèse quand elle voir le parcours de "ses enfants", devenus mécanicien, démineur, infirmière ou aide soignante. Beaucoup ont fondé un foyer, à l’instar d’Olivier, arrivé tout bébé, et qui vient de se marier. Pour elle, "c’est une réussite de les voir insérés".
A la retraite ? Elle s’occupera des aînés. "Car, nous travaillons aussi pour les générations suivantes" dit-elle, toujours prête à épauler les âmes en difficulté.