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Vanitas - Expo à la Maison de l'Amérique Latine de Monaco


Par M.R. Rédigé le 21/05/2010 (dernière modification le 26/05/2010)

Les œuvres de la série Vanitas du photographe américain Peter Honig puisent leur inspiration dans la Nature Morte européenne, la sculpture conceptuelle californienne, et l'imagerie publicitaire internationale pour créer un hybride artistique unique, propre au vingt-et-unième siècle.


L'oeuvre titre de l'exposition Vanitas. Photo (c) DR
L'oeuvre titre de l'exposition Vanitas. Photo (c) DR
Le processus créatif d'Honig débute par la collection d'objets divers; jouets abandonnés, appareils ménagers cassés, et fragments de métal, trouvés au dépotoir et au bord des routes. L'artiste possède plusieurs milliers de ces déchets, qu'il étale à travers son studio à Berkeley en Californie, et, au fil du temps, il découvre des affinités entre les divers objets, et les combine en scénarios sculpturaux libres.

Il photographie ensuite ces assemblages, dans une lumière vive, sur fond blanc, selon les conventions de la photographie de produits commerciaux. Cette technique donne aux œuvres une qualité nette et dramatique qui va à l'encontre de la nature grossière des assemblages, et les insère dans "l'espace du désir consumériste" dans lequel le public moderne est conditionné à recevoir l'information. Attirant ainsi notre attention sur des produits de son imagination, plutôt que sur des biens de consommation, Honig libère l'espace photographique de sa fonction utilitaire et le réinvente comme espace de critique sociale et de satire.

Le titre de la série, Vanitas, fait référence au genre traditionnel de la peinture de ce nom. La réinvention et la modernisation ironiques qu'Honig fait de ce genre lui permettent d'examiner certains thèmes de la mortalité, de la nature de la conscience, du passage du temps, et de l'amour, avec une intensité hallucinatoire.

Toutes les œuvres de cette série font 75 cm de large sur 100 cm de hauteur. Ce sont des éditions limitées, faites par giclée sur papier qualité d'archive, montées sur aluminium et recouvertes d'une protection UV laminée. Elles sont suspendues dans des cadres d'aluminium de 5 cm de profondeur.

Exposition à la Maison de l'Amérique Latine de Monaco du 19 mai au 5 juin 2010

Photo (c) Eva Esztergar
Photo (c) Eva Esztergar

Photo (c) Eva Esztergar
Photo (c) Eva Esztergar

Photo (c) Eva Esztergar
Photo (c) Eva Esztergar








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