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De Reims à la campagne rethéloise


Par Rédigé le 26/05/2016 (dernière modification le 26/05/2016)

Habiter en ville ou à la campagne? Après avoir opté pour la première option, certains ont ensuite fait le choix de venir habiter dans un village. Rencontre avec deux couples du village ardennais de La Neuville en Tourne à Fuy qui ont quitté Reims et ne regrettent pas du tout leur choix.


Le couple Fournel, ravi de son déménagement en campagne. Photo: G.A.
Le couple Fournel, ravi de son déménagement en campagne. Photo: G.A.
campagne_ardennes.mp3 Campagne Ardennes.mp3  (96.12 Ko)

"Ras le bol", "Lassitude", les mots utilisés par les désormais ex-Rémois pour caractériser leur expérience urbaine sont sans ambiguïté.

Pour Sarah et Florent Fournel, respectivement assistante de direction et responsable de travaux à la SNCF, l'installation à La Neuville en Tourne à Fuy en septembre 2015 fut comme un soulagement. Arrivé en 2008 à Reims, au moment où démarraient les travaux du tramway, le couple parle d'un "enfer pendant deux ou trois ans", temps durant lequel la ville rémoise n'était que "rues coupées et déviations".

Mais ce ne fut pas la seule raison de leur hostilité grandissante à la sous-préfecture de la Marne. En effet, habitant dans le quartier de la Neuvillette, ils furent les témoins de nombreux délits - voitures brûlés ou volées - et même les victimes de vols dans leur propre jardin, sans oublier le "rodéo" auquel se livraient certains jeunes sur le rond point du quartier.

Chez les Walck, si l'aversion pour Reims n'est pas aussi forte, c'est surtout la lassitude de la vie dans les immeubles qui a pesé dans le choix de venir à la campagne. Laetitia Walck, assistante de gestion et secrétaire à FME (entreprise de travaux électriques), décrit une "vie en communauté pas évidente" d'autant que l'un des voisins était particulièrement "embêtant".

Pour elle et son mari, ingénieur à Fondasol, l'arrivée à La Neuville en octobre 2009 répondait aussi à une volonté de se rapprocher de leurs familles, installées dans le Vouzinois (sud du département ardennais). Ayant tous deux grandi à la campagne, ils ne se voyaient pas éduquer leurs enfants en appartement et n'ont d'ailleurs fondé leur famille - deux garçons de 3 et 6 ans - qu'après avoir fait construire leur maison dans le lotissement de la Sapinière.

Parce que leurs enfants - issus pour tous les deux d'un premier mariage - sont plus âgés, les Fournel n'avaient pas les mêmes préoccupations. Chez eux ressort surtout une envie: "le calme". N'ayant "aucun atome avec le village", leur déménagement à La Neuville s'est surtout fait suite à un coup de cœur pour la maison - la première qu'ils ont visité -, un singulier chalet en bois. En outre, le prix relativement bon marché - deux fois moins cher qu'à Warmeriville, une commune plus proche de Reims - et les taux d'intérêt attractif les ont convaincu de devenir propriétaires.

Point commun des deux couples: ils ne regrettent absolument pas la ville. Côté pratique, le fait de travailler à Reims leur permet de faire leurs courses sur place et, chez les Fournel, facilite l'organisation des activités sportives des (grands) enfants.

Sarah Fournel, explique que, même pour les transports, le déménagement fut payant puisque là ou elle mettait parfois trente minutes pour faire les quatre kilomètres entre son domicile et son travail, elle en met autant pour parcourir les 30 kilomètres entre La Neuville et Reims. Il faut dire que le couple Fournel a opté pour une solution originale puisqu'ils utilisent la voiture entre La Neuville et Bazancourt (à 17 kilomètres) puis le train jusque Reims.
Un seule chose manque néanmoins à Lætitia Walck: la possibilité de sortir facilement le soir pour aller boire un verre ou aller au cinéma.

Les deux familles mettent en avant la qualité de vie à la campagne, à l'image de la possibilité d'acheter directement chez le producteur via "l'aire à grange" du village voisin du Châtelet sur Retourne, dans laquelle Sarah Fournel se rend régulièrement.

Que pensent ils de la vie du village? Arrivés récemment, Sarah et Florent Fournel n'ont pas encore eu le temps de s'intégrer mais ils se montrent satisfaits, louant la "sympathie des gens" du village. Les Walck, arrivés il y a presque sept ans, prennent largement part à la vie du village, grâce notamment à leurs enfants mais aussi à leurs engagements associatifs (Familles rurales pour Lætitia, Club de football pour Johan).

Chacun des couples y va de son conseil pour tous les citadins tentés par l'exode vers la campagne. Les Fournel insistent sur la réflexion à avoir autour des transports, notamment si les enfants sont grands et qu'ils pratiquent une activité sportive en ville. De son côté, Laetitia Walck préconise aux nouveaux arrivants de participer aux événements du village pour s'y intégrer, de ne "pas rester dans son coin". Avis aux amateurs?










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