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Quelques nouvelles insolites


Par Jeanne Voisin Rédigé le 05/03/2011 (dernière modification le 19/08/2011)

Les suites d'une séquestration
Du thon dangereux
Une vache iranienne
Une nuit à l'Opéra


Les suites d'une séquestration

Cliquez sur l'image pour commander en ligne le livre de Natascha Kampusch sur amazon
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On se souvient de Natascha Kampusch, cette jeune Autrichienne séquestrée pendant huit ans dans un pavillon de la banlieue de Vienne, par un homme qui l'avait enlevée en 1998 quand elle avait dix ans. Cinq ans après avoir recouvré sa liberté, elle veut attaquer l’Etat autrichien et lui réclamer un million d’euros, en dédommagement de ce qu'elle a subi et qu'elle impute à une enquête ratée. De nombreux dysfonctionnements ont en effet été relevés. Cette somme demandée correspond à une indemnisation de 323 euros par jour de séquestration. Pour son avocat Gerald Ganzger, "Il y a eu de grosses erreurs durant l'enquête sur les traces de Natascha Kampusch. Des investigations qui auraient pu conduire à une libération rapide n'ont pas été menées". La démarche se poursuivra sur le terrain judiciaire au bout des trois mois dont dispose le gouvernement autrichien pour répondre à l'offre de conciliation. Dans un livre intitulé "3096 jours" paru en France à l'automne dernier, chez Jean-Claude Lattès, Natascha revient sur ce qu’elle a enduré jusqu'au 26 août 2006, jour de sa fuite de la maison de Wolfgang Priklopil qui s’est alors suicidé. Un film qui s'inspire de ces faits aurait dû sortir en 2012 mais il semble compromis depuis la mort du metteur en scène, l'Allemand Bernd Eichinger, le 24 janvier dernier, à Los Angeles.

Du thon dangereux

On nous répète depuis un certain temps que le thon rouge est une espèce en voie de disparition. Aussi la pêche en a-t-elle été plus ou moins réglementée. Certains ont vite trouvé la parade pour continuer d'approvisionner les amateurs de ce poisson recherché. Et d'une manière difficilement imaginable. En effet, des personnes sans scrupules ont trouvé le moyen de colorer du thon ordinaire avec des produits chimiques interdits. Ils leur en injectent plusieurs dont la bétadine difficilement décelable. Le poisson traité qui garde sa couleur vive pendant plus d’un mois, est vendu 30% de moins que le véritable thon rouge. Cette transformation se pratiquerait depuis quelque dix-huit mois en Catalogne et le thon coloré se retrouve sur les étals français. Le service de la répression des fraudes s’intéresse à l'affaire, son homologue espagnol mène aussi une enquête. Au danger, principalement allergies, que présentent pour la santé les produits chimiques employés, s'ajoute le fait que les thons congelés ne soient pas conservés à des températures assez basses.

Une vache iranienne

Mosquée du vendredi à Qazvin (c) Philippe Chavin
Mosquée du vendredi à Qazvin (c) Philippe Chavin
Heureux Iraniens, ils vont bientôt pouvoir déguster les petits triangles de la Vache qui rit. La société française Bel va les produire dès le 12 avril prochain dans son usine installée depuis trois ans à Qazvin, grande ville à 150 km à l’ouest de Téhéran. Thierry Joulain, directeur de la société, est très optimiste, il pense que ce pays de plus de 75 millions d’habitants constitue un marché important et il envisage de produire annuellement de 300 à 400 tonnes de ce fromage fondu. Les autorités françaises cependant, ne sont pas tellement favorables au développement des relations économiques avec un pays que l'on accuse de fabriquer la bombe atomique. Certains hommes d’affaires français rétorquent qu'ils ne voient pas pourquoi ils ne feraient pas comme leurs concurrents européens et de citer les Italiens dont le volume d’affaires avec l’Iran "a progressé de 50% en 2010 par rapport à l’année précédente".
Créée en 1921, la marque de la Vache qui Rit est mondialement connue et même très souvent traduite, le charmant dessin de Benjamin Rabier n'est pas pour rien dans ce succès. La fromagerie Bel est située au centre-ville de Lons-le-Saunier dans le département du Jura. A côté, il existe depuis juin 2009, "la Maison de la Vache qui Rit", un musée construit à l'emplacement du premier site de l'établissement.

Une nuit à l'Opéra

L'époque des bals se termine à Vienne. Il faut dire qu'ils sont nombreux en hiver et depuis le 31 décembre se sont succédés à un rythme effréné, quelque trois cents paraît-il. Un des plus attendus et des plus recherchés est celui de l'Opéra qui a lieu dans la salle du Staatsoper le jeudi précédant le mercredi des Cendres, en 2011 il tombait le 3 mars. Tous les ans, Richard Lugner, un magnat du BTP local, qui dissimule ses 78 printemps, invite une célébrité, de préférence pulpeuse ou quelqu'un qui a défrayé la chronique. Cette année, c'était Karima El Mahroug, plus connue sous le nom de Ruby, cette jeune Marocaine de 18 ans qui passe pour avoir participé aux folles nuits organisées par le président du Conseil italien, le "Cavaliere", dans sa somptueuse villa d'Arcore, près de Milan. La presse autrichienne soutient que Richard Lugner aurait versé 40000 euros à Ruby pour qu'elle accepte cette invitation. A Vienne, sa présence n'a pas vraiment convaincu, elle a même provoqué le mécontentement de Désirée Treichl-Stürgkh l'organisatrice du bal, laquelle s'est écriée "Cette fois, M. Lugner s'est surpassé dans le ridicule. C'est triste, honteux et irrévérencieux". Elle a même menacé de lui retirer sa loge l'an prochain. Quant à la peu farouche Marocaine, elle a confessé à la meute de journalistes et photographes qui l'encerclait lors d'une conférence de presse, "Je ne sais faire que la danse du ventre, je ne sais pas valser mais j'essaierai". Il ne faut pas déduire de tout cela que le bal va sombrer dans la vulgarité. Le directeur de l'Opéra de Vienne, le Français Dominique Meyer qui a pris ses fonctions en septembre dernier, veille à la réputation de sa maison. Il a mis au programme l'orchestre philharmonique pour faire valser l'assistance et la mezzo-soprano lettonne Elīna Garanča pour l'enchanter. Quant à Manuel Legris qui a remplacé le Hongrois Gyula Harangozó à la tête du Ballet de l'Opéra de Vienne, il a dansé en ouverture.
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