"C’est surtout la victoire d’une équipe. Je remercie les électeurs et ma famille qui m’a toujours soutenue". Le 30 mars 2014, Stéphanie Guiraud-Chaumeil devient la première femme maire d’Albi. Elue avec 46,02% des voix au deuxième tour des élections, elle a convaincu les Albigeois avec sa campagne "Pour vous pour Albi". Sans réel attachement à un parti politique, la jeune femme a fait de la proximité avec les habitants de la ville le leitmotiv de son mandat. Mère de 4 enfants, la maire était entrepreneuse avant de se lancer dans la politique. Son passé proche des Albigeois lui a permis d’établir des fondations durables. "On travaille le quotidien des gens, leur bien être dans une ville active" déclarait-elle au micro de France Bleu. Candidate à sa propre succession en mars 2020, Stéphanie Guiraud-Chaumeil veut faire perdurer sa proximité avec les Albigeois. A la tête d'une liste de 43 élus, "Avec vous pour Albi", sa campagne sera axée sur le bien être des habitants de la cité épiscopale. Soutenue par Les Républicains, la maire souhaite rester "sans étiquette". "Etre maire, c'est aimer sa ville, c'est aimer les habitants alors plus que jamais mon parti c'est Albi". Face à ses nombreux concurrents, Muriel Roques-Etienne (Larem), Frédéric Cabrolier (RN), ou Pascal Pragnère (EELV), Guiraud-Chaumeil se présentera sereine dimanche 15 mars et espère rester dans la continuité de son mandat. Six ans après sa première élection, les résultats de ses six années à la tête de la mairie divisent au sein de la cité épiscopale.
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Un bilan mitigé à la mairie d'Albi
L’aménagement du Pratgraussals est, sans doute, l’une des plus grandes fiertés de Stéphanie Guiraud-Chaumeil lors de son mandat. Cette base de loisirs, de plus de 13 hectares, a été réaménagée pour permettre aux petits et grands de s’y promener. De plus, la mairie a investi 9 millions d’euros pour y construire une nouvelle salle événementielle. "En tant que parent, l’aménagement du Pratgraussals est une réussite. Les promenades avec les enfants sont devenues très agréables" témoigne Emilie Mouneu, mère d’une fille de 4 ans. "L’augmentation de l’amplitude horaire des crèches, nous permet également d’avoir moins recours à des baby-sitters lorsqu’on est obligé de travailler" poursuit-elle. Depuis son arrivée à la tête de la mairie albigeoise, 9,6% d’emplois supplémentaires ont vu le jour. "Depuis six ans, nous pouvons constater une hausse d’offres d’emplois partout dans la ville" affirme Claude Nicolas, retraité albigeois.
Le constat de la proximité et de l’écoute des habitants est mitigé. "La propreté des rues est déplorable, plusieurs lettres ont été écrites à la municipalité sans aucune mesure prise" déplore Emilie Mouneu, jeune Albigeoise. Surveillante dans un collège du centre ville, la jeune femme critique également les transports. "Il y a très peu de places de parking gratuites en centre ville, ça pénalise les commerçants. De plus, les transports en commun ne desservent pas avant 7h30, les Albigeois qui travaillent tôt doivent trouver d’autres moyens de se déplacer."
En 2016, l’Etat a diminué de 15 millions d’euros les dotations aux mairies. Cette coupure budgétaire a impacté directement les engagements de Stéphanie Guiraud-Chaumeil.
Le constat de la proximité et de l’écoute des habitants est mitigé. "La propreté des rues est déplorable, plusieurs lettres ont été écrites à la municipalité sans aucune mesure prise" déplore Emilie Mouneu, jeune Albigeoise. Surveillante dans un collège du centre ville, la jeune femme critique également les transports. "Il y a très peu de places de parking gratuites en centre ville, ça pénalise les commerçants. De plus, les transports en commun ne desservent pas avant 7h30, les Albigeois qui travaillent tôt doivent trouver d’autres moyens de se déplacer."
En 2016, l’Etat a diminué de 15 millions d’euros les dotations aux mairies. Cette coupure budgétaire a impacté directement les engagements de Stéphanie Guiraud-Chaumeil.
Les autres candidats
Murielle Roques-Etienne est une des favorites des élections municipales à venir. Après avoir longtemps été élue à la mairie de Stéphanie Guiraud-Chaumeil, la jeune femme a décidé de se présenter au municipales soutenue par le parti de La République En Marche. Associée au socialiste, Patrick Vieu, ils ont décidé de présenter une liste commune. "Au coeur de l'Albigeois Viv' Albi" regroupe 43 élus d'âges très variés. Des étudiants aux retraités en passant par les 12 membres du collectif de Patrick Vieu, ces élus ont tous envie de s'impliquer dans la vie locale. L'écologie sera la fil conducteur du programme de Roques-Etienne. De plus la volonté de faire évoluer les modes de transports et de rendre la ville d'Albi plus accessible guidera sa campagne.
Pascal Pragnère représente les écologistes dans cette campagne municipale. Membre du parti Europe Ecologie les Verts, il a rassemblé une liste de 43 élus n'appartenant à aucun parti. Outre la question de l'écologie, qui sera primordiale dans son programme, Pragnère accordera une grande importance aux commerces de proximité. Avec une industrialisation généralisée, le taux de vacances des commerces tourne autour de 12%. Faire d'Albi une ville verte tout en promouvant les commerçants locaux est une priorité pour le candidat d'EELV.
Frédéric Cabrolier est la tête de liste du Rassemblement National à Albi pour les Municipales. Prônant une nouvelle philosophie de l'extrême droite plus ouverte, Cabrolier souhaite effectuer sa campagne proche des Albigeois. Avec pour objectif de franchir la barre des 20% au premier tour, le 15 mars, il essaye d'être "tous les jours en campagne". Avec sa liste de 43 élus, "Rassemblement pour les Albigeois", il essaiera de répondre le plus fidèlement possible aux besoins des habitants tout en prenant en compte les finances municipales.
Nathalie Ferrand-Lefranc est une candidate de gauche soutenue par le PS, PCF et la France Insoumise. Cette chirurgienne-dentiste de 58 ans a été élue par ses pairs à la tête de la liste "Collectif pour Albi démocratique, solidaire et écologique". Très impliquée dans la vie sociale, syndicale et associative, elle veut "remettre le citoyen au coeur des préoccupations de la cité" et mettre fin à 25 ans de gestion de la droite. En se concentrant sur les "invisibles", les personnes qui ont du mal à vivre au quotidien, Nathalie Ferrand-Lefranc souhaite résoudre les problèmes sociaux de la ville tarnaise.
Pascal Pragnère représente les écologistes dans cette campagne municipale. Membre du parti Europe Ecologie les Verts, il a rassemblé une liste de 43 élus n'appartenant à aucun parti. Outre la question de l'écologie, qui sera primordiale dans son programme, Pragnère accordera une grande importance aux commerces de proximité. Avec une industrialisation généralisée, le taux de vacances des commerces tourne autour de 12%. Faire d'Albi une ville verte tout en promouvant les commerçants locaux est une priorité pour le candidat d'EELV.
Frédéric Cabrolier est la tête de liste du Rassemblement National à Albi pour les Municipales. Prônant une nouvelle philosophie de l'extrême droite plus ouverte, Cabrolier souhaite effectuer sa campagne proche des Albigeois. Avec pour objectif de franchir la barre des 20% au premier tour, le 15 mars, il essaye d'être "tous les jours en campagne". Avec sa liste de 43 élus, "Rassemblement pour les Albigeois", il essaiera de répondre le plus fidèlement possible aux besoins des habitants tout en prenant en compte les finances municipales.
Nathalie Ferrand-Lefranc est une candidate de gauche soutenue par le PS, PCF et la France Insoumise. Cette chirurgienne-dentiste de 58 ans a été élue par ses pairs à la tête de la liste "Collectif pour Albi démocratique, solidaire et écologique". Très impliquée dans la vie sociale, syndicale et associative, elle veut "remettre le citoyen au coeur des préoccupations de la cité" et mettre fin à 25 ans de gestion de la droite. En se concentrant sur les "invisibles", les personnes qui ont du mal à vivre au quotidien, Nathalie Ferrand-Lefranc souhaite résoudre les problèmes sociaux de la ville tarnaise.