Au jardin zoologique de Santiago de Chile, on a dû abattre deux lions de 22 ans, d'origine africaine et nés sur place. Il s'agissait de sauver un jeune homme qui était entré dans la cage des fauves avec l'intention de se suicider. Il s'en est tiré avec de profondes morsures et a été conduit à l'hôpital où il est toujours dans un état très grave. Alejandra Montalva, directrice du zoo a expliqué que le jeune homme était passé par le toit de la cage. Une fois à l'intérieur, il s'est déshabillé et a commencé à exciter les lions qui l'ont attaqué. C'est alors qu'un employé a tiré. Alejandra Montalva précise que tout le personnel regrette d'en être arrivé cette extrémité même s'il était impératif de sauver le jeune homme. La police a bien confirmé qu'on avait trouvé dans ses vêtement la lettre où il manifestait son intention de se suicider.

Le 16 mai 2016, à Calatayud, près de Saragosse en Aragon, un homme d'une quarantaine d'années, avait fait le 112 en disant que ses deux filles étaient enfermées dans une voiture dont il ne pouvait ouvrir les portières. A la police et aux pompiers arrivés sur les lieux, il déclara qu'en réalité, elles n'étaient pas dans la voiture mais dans la maison et qu'il avait menti pour hâter l'arrivée des secours. Les intervenants n'étaient pas au bout de leur surprise, en ouvrant la porte de la maison ils se rendirent compte que les deux filles en question étaient deux chattes… que leur maître chérissait plus que si elles avaient été ses véritables enfants! Il indiqua que s'il y avait des frais à régler, les sauveteurs devraient adresser au propriétaire de la maison, le considérant comme le seul responsable de cette affaire de serrure. Il faut préciser que la loi 30/2002 de protection civile et de secours d'Aragon, stipule dans son article 55.1. que quiconque appelle les services de police ou de secours par de fausses demandes devra, s'acquitter d'une amende pouvant aller de 150.001 a 600.000€. On ne sait pas si l'amende sera réglée mais on ne peut que se souvenir de la fable de La Fontaine "La chatte métamorphosée en femme" qui commence par "Un homme chérissait éperdument sa chatte"...