Laboratoires: des millions d'animaux massacrés pour les produits cosmétiques

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En 2013, plus aucun produit de beauté ou d’hygiène testé sur les animaux ne pourra être commercialisé sur le territoire européen. Mais le massacre continue hélas.

Des millions d’animaux sont toujours sacrifiés chaque année pour la mise au point deproduits cosmétiques, et le nombre des victimes de cette industrie va encore augmenter si la réglementation REACH* reste telle quelle, explique le scientifique Thomas Hartung dans les colonnes du magazine "Nature".

Selon One Voice, l’Europe et l’industrie cosmétique viennent seulement de débloquer 50 millions d’euros pour le développement de méthodes substitutives. Lors du septième congrès mondial sur les alternatives à l’utilisation des animaux en sciences de la vie qui s’est tenu à Rome début septembre, la Commission européenne et le Colipa (association européenne de l’industrie cosmétique) ont lancé un appel à projets pour la mise au point d’essais d’innocuité portant sur les dispositifs de simulation d’organes et l’utilisation de cellules cibles n’utilisant aucun animal vivant. Cette annonce récente témoigne, si besoin était, que les expérimentations animales pour l’industrie cosmétique se poursuivent, les pouvoirs publics et les industriels n’ayant toujours pas pris les mesures nécessaires en faveur du développement de méthodes alternatives.


Ci-dessous, une vidéo trouvée sur le net, montrant des images des animaux (singes, chiens, chats, lapins, souris, etc) "traités" en laboratoire, comme remarque un internaute: "Tout ça pour que madame se fasse belle!"


* Dans un rapport repris dans le magazine Nature du 26 août 2009, l’Union européenne avance l’horrible chiffre de plus de 54 millions d’animaux utilisés pour des tests mortels en vue de satisfaire aux nouvelles obligations de la législation Reach. dans le monde, ce chiffre dépasse les 100 millions!
Pourtant Reach préconise, en tout cas sur le papier, le recours à des tests sur animaux en tout dernier ressort. Sur le terrain, force est de constater que la lenteur de la mise en place des procédures de validation internationales et les nombreux obstacles au déploiement des méthodes alternatives ne contribuent pas à réduire durablement la souffrance des animaux. (One Voice)


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