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Le poids du devoir


Par Rédigé le 27/06/2021 (dernière modification le 27/06/2021)

Nous savons tous que le droit de vote est à la base de notre système démocratique auquel d’ailleurs, beaucoup aiment ajouter l’adjectif «républicain». Nous savons tous aussi que bon nombre de nos aïeux ont accepté de mourir pour l’établir et le défendre, et pourtant…


Le poids du devoir
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Pourtant, l’abstention aux élections qui se déroulent actuellement bat des records. Deux électeurs sur trois ne sont pas allés voter. Et que l’on ne nous dise pas que la crise sanitaire en serait uniquement la cause. Les Français ne semblent plus concernés tout simplement par la vie politique de leur pays. Pire, ce sont les jeunes Français qui s’en désintéressent le plus. Manifestement, le job n’a pas été fait!

On pourrait comprendre un désintérêt national, mais local beaucoup moins. En effet, ces élections concernent notre vie quotidienne, la nôtre et celle de ceux, jeunes ou vieux que nous aimons. Alors, comment expliquer ce désintérêt?

La faute à qui? Aux politiciens et politiciennes? Aux médias? Aux enseignants? Aux électeurs?

Entre explications genrées – les hommes continueraient à voter plus que les femmes-, sociales – les classes moyennes s'impliqueraient davantage que les bas salaires-, le discours politique semble ne pas encore convaincre suffisamment à l’échelon local. S’il est vrai que le contexte sanitaire n’a pas franchement aidé, il est aussi vrai que les électeurs ne se sont pas sentis impliqués. D’autant plus que leur vote de protestation – le vote blanc – n’est toujours pas reconnu en France. Des candidats peuvent être élus avec un nombre de voix ridicule qui ne correspond plus à grand-chose.

Mais me rétorquerez-vous, que feraient nos politiciens avec la reconnaissance d’un tel constat? Renouvelleraient-ils pour autant la vie politique? Se sentiraient-ils plus obligés de le faire qu’aujourd’hui? On imagine que non…. Et pourtant. Se poursuivraient les petites magouilles entre amis, les alliances, les triangulations dans lesquelles les électeurs ne s’y retrouvent pas et qui peuvent être rajoutées à la liste des explications de ce désintérêt et qui justifieraient ce retour en lice des partis politiques traditionnels.  

Pourtant l’électeur, au mieux s’ennuie, au pire ne se retrouve pas dans les candidats en lice. Pourtant, nul ne peut nier qu’il y a urgence à rappeler les valeurs qui doivent nous unir au sein même de notre société démocratique. S’il faut en donner une preuve, consultons ce que l’on appelle "l’affaire Mila". Cette adolescente s’est exprimée – plus ou moins élégamment il est vrai - sur une religion. Chacun peut penser ce qu’il veut de l’intérêt de son intervention, mais personne ne peut la menacer de mort pour l’avoir fait. S’exprimer librement comme voter reste un droit fondamental. Même pour dire n’importe quoi aussi bien que pour voter pour n’importe qui.
C’est ce que nous devons rappeler à nos enfants à la maison, à l’école et dans les médias. Faisons notre job afin qu’ils deviennent les électeurs de demain.









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