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ACTUS DE HONGRIE


Par Rédigé le 09/05/2010 (dernière modification le 19/05/2010)

Un témoin de l'histoire
Une compagnie exigeante
Un concert original
Budapest s'enrichit de nouveaux studios


Un témoin de l'histoire

Demain 9 mai, fête de l'Europe, une cérémonie réunira à 11 heures, László Nikicser, ambassadeur de la République de Hongrie en France, András Derdák, directeur de l'Institut hongrois de Paris et Pierre Aidenbaum, maire du IIIe arrondissement de la capitale française. Ils dévoileront une plaque sur l'immeuble sis au 156, rue Saint-Martin dans le troisième arrondissement de Paris, là où François Fejtö a vécu les 10 dernières années de sa longue vie. Excellente idée d'avoir choisi cette date plutôt que celles de sa naissance ou de sa mort, pour célébrer la mémoire d'un des derniers représentants de la Mitteleuropa. Né Ferenc Fischel à Nagykanizsa, dans l'actuel département de Zala, pas très loin de la frontière croate, le 31 août 1909, il appartenait à une famille dont des membres vivaient dans les villes emblématiques de l'empire austro-hongrois, Budapest, Trieste ou Prague. Installé jeune en France, il en obtient la nationalité en 1955 et ne retrouvera la Hongrie qu'en 1989. Sa carrière d'écrivain, d'historien, d'enseignant et de journaliste l'a amené à s'intéresser particulièrement aux pays d'Europe centrale. Il a vécu bien des événements importants du XXe siècle et côtoyé tous ceux qui ont compté, depuis Attila József à Budapest jusqu'à Fidel Castro ou Tito en passant par Paul Nizan ou Albert Camus entre autres. Il est décédé à Paris le 2 juin 2008. Son "Voyage sentimental", paru en hongrois en 1935 et réédité en français en 1989, donnait le ton de ses futurs ouvrages, il avait alors circulé dans l'empire démembré par différents traités. Rappelons que le 9 mai 1950, la Seconde Guerre était terminée depuis cinq ans seulement, Robert Schuman, alors ministre français des Affaires étrangères, lance l'idée d'une Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier, la CECA. Elle scelle le rapprochement franco-allemand et annonce la future Union européenne.

Une compagnie exigeante

Boeing 737-800 de Ryanair à l'aéroport de Berlin-Schönefeld, photo prise le 1er avril 2004 par David Herrmann
Boeing 737-800 de Ryanair à l'aéroport de Berlin-Schönefeld, photo prise le 1er avril 2004 par David Herrmann
Les avions de Ryanair n'atterriront plus à Budapest à partir d'octobre prochain à moins qu'un accord de dernière minute n'intervienne. La compagnie irlandaise à bas prix fondée en 1985 par Tony Ryan et devenue depuis l'un des plus gros transporteurs européens, a un différend avec Ferihegy 1. Elle n'a pu obtenir de ce dernier une réduction des frais sur place, l'aéroport confie en effet les travaux de maintenance et d'entretien à des compagnies indépendantes qui ont augmenté leurs tarifs. Dublin, Glasgow–Prestwick, Bristol et East Midlands risquent donc de ne plus être desservis à partir de Budapest. Les responsables de l’aéroport ont refusé les propositions de la compagnie irlandaise qui promet, si les charges en question étaient abaissées, l’ouverture de 25 nouvelles destinations, avec à la clé deux millions de passagers supplémentaires en quelques années. Ils ne semblent pas particulièrement touchés non plus par la nouvelle d'un départ de Budapest, en effet la britannique EasyJet, l'espagnole Vueling ou l'allemande Germanwings et Wizzair pour certains vols sont encore là, et d'autres pourraient aussi venir s'installer.

C'est la troisième fois en moins de deux ans qu'une compagnie de ce type déserte Ferihegy 1, ce fut d'abord l'austro-slovaque SkyEurope en 2009 pour raison de faillite puis la hongroise Wizzair qui a fermé récemment sa ligne Paris-Budapest. Actuellement, et jusqu'en octobre si les deux parties n'arrivent pas à s'entendre, Ryanair continue de desservir les quatre destinations du Royaume-Uni et d'Irlande.

Un concert original

ACTUS DE HONGRIE
Sous l'égide de l'ambassade de Croatie en Hongrie, c'est un concert peu commun, patronné par le ministère croate de la Culture et la Ville de Zagreb, qui sera donné au Palais des Arts de Budapest le 17 mai. il s'agit de "Croatian Tambura Rhapsody" par l'orchestre Šokadija Zagreb tambura. Répertorié dans le livre Guinness des Records, comme le plus important orchestre de mandolines du monde, il se compose de 120 membres. A Budapest, il se produira en compagnie du choeur de femmes Zvizde. Au programme, des chants et danses traditionnels de Croatie, des pièces de compositeurs croates et des extraits des plus beaux opéras croates. La seconde partie sera plus axée sur des oeuvres de compositeurs classiques, les interprètes ont une prédilection pour la Rhapsodie hongroise N°2 de Liszt, la Danse hongroise N°6 de Brhams ou la Petite musique de nuit de Mozart. Figureront aussi au programme des musiques de film et de la pop aussi bien que du dixieland arrangé pour mandoline. Cette dernière est presque l'instrument national de Croatie, il en existe de toutes formes et de toutes tailles, il y a plus de 30000 joueurs de mandoline dans le pays, professionnels et amateurs, réunis en groupes ou associations.

Il est possible de réserver jusqu'au 10 mai, par téléphone : 269 49 55 ou par courriel : croemb.bp@mvpei.hr. Billets sur place avant le concert

Lundi 17 mai 2010, à 19h
Palace of Arts, Művészetek Palotája
1095 Budapest
Komor Marcell u. 1.

Budapest s'enrichit de nouveaux studios

Ces jours derniers, a été inauguré à Budapest un complexe ultramoderne de studios de cinéma. "L'un des plus grands complexes de productions cinématographiques d'Europe" selon les propos des propriétaires lors de la conférence de presse. Financée par des investisseurs américains et hongrois, les studios indépendants américain Raleigh et le groupe hongrois Origo Film Group, y compris un prêt de la Banque hongroise de développement, cette construction de quelque 40000 m², sur un terrain de 18 hectares, a coûté 17 milliards de forints, soit environ 607 millions d'euros. "Le studio donnera du travail en permanence à une centaine de personnes, mais lors des productions de films ce chiffre s'élèvera à plusieurs milliers", a précisé le président de Raleigh Studios, Michael Moore qu'il faut bien se garder de confondre avec son homonyme, le célèbre réalisateur, pourfendeur des tares de la puissante Amérique. Pour lui, le choix de Budapest est dicté par des conditions fiscales particulièrement attractives et aussi le savoir-faire hérité d'une longue tradition cinématographique locale . Sans oublier non plus le cadre pittoresque qu'offrent Budapest et ses environs. Le studio permettra la réalisation de longs métrages, de spots publicitaires, mais aussi de productions destinées à la télévision.








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