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Argentine: l'état d'urgence est décrété


Par Rédigé le 13/02/2016 (dernière modification le 13/02/2016)

Le 19 janvier 2016, le gouvernement Macri a décrété l'état d’urgence sur le sol argentin, et ce pour une durée d'un an. Cette mesure a été prise dans le but de lutter contre le crime organisé et notamment le narcotrafic, combat au cœur des promesses électorales de Mauricio Macri.


Il a été annoncé que l’état d’urgence serait mis en place pour un an, mais pourrait être prolongé en cas de nécessité. Photo (c) Leandro Kibisz
Il a été annoncé que l’état d’urgence serait mis en place pour un an, mais pourrait être prolongé en cas de nécessité. Photo (c) Leandro Kibisz
macri,_etat_d__urgence_1.mp3 Macri, état d'urgence.mp3  (280.41 Ko)

Ce décret permettra "un contrôle renforcé de l'espace aérien" selon le président argentin. Les principaux effets de cette mesure seront un contrôle plus stricte des frontières, des ports et de l'espace aérien, incluant la possibilité de tirer sur tout avion suspecté hostile. Le gouvernement se félicite de cette mesure qui, selon les déclarations publiques, sera "bénéfique à la sécurité du territoire argentin".

Le pouvoir a déclaré imposer ce décret afin de lutter contre l'augmentation du trafic de drogue, tout particulièrement contre la production, le trafic et la commercialisation. La lutte contre ce fléau était, rappelons le, au cœur de la campagne du candidat Macri.

Et comme le notait récemment le Courrier International: "Pendant les années où le camp kirchnériste était au pouvoir, le trafic de stupéfiants a considérablement augmenté dans le pays, qui, par ailleurs, est passé du statut de pays de transit à celui de pays producteur".

Le gouvernement rappelle que la mesure visera également à traquer d'autres activités criminelles telles que la prostitution des mineurs, la pornographie infantile, ou encore le financement du terrorisme. Il a été annoncé que l’état d’urgence serait mis en place pour un an, mais pourrait être prolongé en cas de nécessité.

De son côté, Paula Litvachky, directrice du Centre d'études juridiques et sociales (CELS), s’inquiète: "Bien que l'intégralité du décret ne soit pas encore connu, il est très inquiétant de constater que la question de tirer sur des avions soit envisagée. Il semble y avoir un brouillage des frontières entre la sécurité intérieure et la défense nationale, sans même que la question ne soit discutée par le Congrès, puisque la décision est prise par décret."

D'autres voix se sont élevées contre cette mesure qui n'a pas eu non plus l'occasion d'être discutée au sein du débat public.










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