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Burkina Faso: pas d'amnistie pour les soldats ayant tué des civils non armés

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Par J.N.B.L. Rédigé le 28/10/2015 (dernière modification le 27/10/2015)

L'ancienne garde présidentielle du Burkina Faso a fait preuve d'un mépris flagrant pour la vie humaine, tuant 14 manifestants et passants - dont deux enfants - non armés et blessant des centaines d'autres avec des armes automatiques à la suite du coup d'État du mois de septembre, a déclaré Amnesty International.


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Si le général Gilbert Diendere, à la tête du coup d'État, et le général Djibril Bassole, ancien ministre des Affaires étrangères, ont été arrêtés et inculpés de plusieurs crimes, notamment d'atteinte à la sûreté de l'État et de meurtre, les membres du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) sont réintégrés dans l'armée nationale.

L'enquête détaillée menée par Amnesty International sur la mort des personnes tuées dans les jours qui ont suivi le coup d'État du 16 septembre 2015 a conclu que 14 manifestants et passants avaient été tués par des tirs d'arme automatique imputables à des membres du RSP. Aucune des victimes n'était armée ni ne représentait une menace pour les forces de sécurité.

"Que des soldats ouvrent le feu sur une foule de manifestants non armés, dont des enfants, avec des armes automatiques, est une utilisation de la force qui constitue un crime de droit international", a déclaré Alioune Tine, directeur pour l'Afrique de l'Ouest à Amnesty International.










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