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Côte d'Ivoire - L'ONU doit protéger les dizaines de milliers de civils déplacés dans l'ouest du pays

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Par J.N.B.L. Rédigé le 09/05/2011 (dernière modification le 09/05/2011)

La Mission des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) doit assurer la protection des dizaines de milliers de civils déplacés dans l'ouest de la Côte d'Ivoire qui souhaitent - mais qui ont peur - de retourner dans leurs villages, a indiqué Amnesty International.


"Des milliers de personnes se cachent dans la brousse dans des conditions sanitaires dangereuses et sans nourriture. Elles ont besoin d'être rassurées et d'avoir la possibilité de retourner chez elles", a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur à Amnesty International qui se trouve actuellement dans l'ouest du pays.

Une délégation d'Amnesty sur le terrain a constaté que des dizaines de villages, situés entre les villes de Guiglo et Blolequin (à 600 km à l'ouest d'Abidjan), ont été brûlés ou pillés et la quasi-totalité des habitants ont fui, suite aux affrontements qui ont eu lieu dans la région à la fin du mois de mars.
"Nous avons vu des villages fantômes avec presque aucun civil. La quasi-totalité des 30 000 civils vivant à Blolequin ont fui après les terribles combats et massacres qui ont eu lieu", a dit Gaëtan Mootoo. "Le contingent de l'ONUCI qui est basé à Guiglo patrouille deux fois par jour dans la région, mais c'est totalement insuffisant pour protéger les populations civiles en danger. Amnesty International appelle l'ONUCI à accroître de manière significative sa présence dans la région et notamment à Blolequin, afin d'assurer la protection des civils et de créer les conditions d'un retour sûr de ces populations dans leurs lieux d'origine".

* Les représailles contre les partisans de Laurent Gbagbo doivent cesser

Des partisans présumés de l'ancien président de la Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, risquent d'être victimes de violentes représailles, bien que le président Ouattara ait appelé les Ivoiriens à "s'abstenir de tout acte de représailles ou de violences", indique aujourd'hui Amnesty International.

A Abidjan, des hommes armés, dont certains portaient des uniformes, ont fait des descentes des quartiers habités par des partisans avérés ou supposés de Laurent Gbagbo, notamment à Yopougon et à Koumassi. Un témoin a raconté à Amnesty International comment un policier, appartenant à la même ethnie que Laurent Gbagbo, avait été appréhendé, ce matin, vers 10 heures, à son domicile et abattu à bout portant sous ses yeux.
"Des dizaines de jeunes gens se cachent actuellement à Abidjan par crainte d'être tués. Dans l'ouest du pays, des personnes soupçonnées d'être des partisans de Gbagbo sont également terrifiées. Beaucoup se trouvent toujours en brousse après que leurs villages eurent été brûlés et ces populations doivent être protégées", a dit Véronique Aubert, directrice adjointe du Programme Afrique d'Amnesty International.









1.Posté par oudeis le 09/05/2011 13:03 | Alerter
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Ni l'ONU ni la France n'en ont rien à faire de la vie des africains. Sans quoi, au lieu de se pré...  

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