Illustration proposée par l'auteur
L'agence de protection de l'environnement de Toscane a relevé une concentration de 2 à 3 mg/l de tensio-actifs (substance présente dans les détergents) dans l'eau de mer, contre zéro habituellement. Ce paradis marin se retrouve ainsi avec un niveau de tensio-actifs similaire à celui de ports industriels comme Marghera, près de Venise.
"La situation est encore gérable, mais périlleuse pour une zone qui vit du tourisme et de la pêche".
On est très préoccupé par le devenir de polluants qui empoisonnent l'épave: "Liquides de batteries, substances ignifuges très polluantes, solvants, huiles...".
"Quel est le temps nécessaire pour dégager l'épave?".
La Corse: un risque majeur!
En se déversant dans la mer, ces 2380 tonnes de carburant dense et visqueux pourraient avoir un impact non seulement au Giglio mais dans tout l'archipel toscan (qui compte sept îles, dont la plus grande est l'île d'Elbe) et sur toute la côte.
L’île d’Elbe en face de la côte orientale Corse n’est située qu’à soixante kilomètres de la Corse dans la mer tyrrhénienne qui baigne aussi l’ilot du Giglio où se trouve notre bateau.
L'ensemble de la circulation en Méditerranée occidentale constitue un paradoxe par le fait que des masses considérables d'eau atlantique que ne peut absorber entièrement le canal de Sicile refluent en plusieurs endroits vers le nord.
Cette disposition permet à elle seule de démontrer, l’instabilité de cette mer et l'influence des mouvements profonds verticaux, mouvements qui sont accentués par la transformation progressive des eaux superficielles qui se chargent en sels sous l'effet, de l'évaporation et plongent dans les zones de contact.
Au sud de l'île d'Elbe, on atteint par bateau un autre petit archipel, l'île de Giglio.
La carcasse bouge et se trouve au voisinage d’une fosse profonde, où elle risque de plonger. Le fuel serait alors beaucoup plus difficile à pomper.
Il faut aussi rappeler que l’épave se trouve à une centaine de kilomètres de la Corse où les courants portent plutôt vers le nord-ouest.
Il suffit d’un coup de vent sur la zone, pour que cela dégénère, et que le pompage soit rendu encore plus difficile, voir impossible et là!
La magnifique nature tyrrhénienne, se mourra les boulettes et les plaques de pétrole lourd vont se déverser et tuer notre belle île Corse.
Que fait l’État français?
Pour éviter cela prend t-on les précautions nécessaires?
Aidons nous les Italiens?
Voilà les questions que l’ont se posent.
Il ne s’agit pas uniquement d’attendre, il faut surtout prévenir.
"Tout ce qui est selon la nature est digne d'estime." (Ciceron)
C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas Victor Hugo.
"La situation est encore gérable, mais périlleuse pour une zone qui vit du tourisme et de la pêche".
On est très préoccupé par le devenir de polluants qui empoisonnent l'épave: "Liquides de batteries, substances ignifuges très polluantes, solvants, huiles...".
"Quel est le temps nécessaire pour dégager l'épave?".
La Corse: un risque majeur!
En se déversant dans la mer, ces 2380 tonnes de carburant dense et visqueux pourraient avoir un impact non seulement au Giglio mais dans tout l'archipel toscan (qui compte sept îles, dont la plus grande est l'île d'Elbe) et sur toute la côte.
L’île d’Elbe en face de la côte orientale Corse n’est située qu’à soixante kilomètres de la Corse dans la mer tyrrhénienne qui baigne aussi l’ilot du Giglio où se trouve notre bateau.
L'ensemble de la circulation en Méditerranée occidentale constitue un paradoxe par le fait que des masses considérables d'eau atlantique que ne peut absorber entièrement le canal de Sicile refluent en plusieurs endroits vers le nord.
Cette disposition permet à elle seule de démontrer, l’instabilité de cette mer et l'influence des mouvements profonds verticaux, mouvements qui sont accentués par la transformation progressive des eaux superficielles qui se chargent en sels sous l'effet, de l'évaporation et plongent dans les zones de contact.
Au sud de l'île d'Elbe, on atteint par bateau un autre petit archipel, l'île de Giglio.
La carcasse bouge et se trouve au voisinage d’une fosse profonde, où elle risque de plonger. Le fuel serait alors beaucoup plus difficile à pomper.
Il faut aussi rappeler que l’épave se trouve à une centaine de kilomètres de la Corse où les courants portent plutôt vers le nord-ouest.
Il suffit d’un coup de vent sur la zone, pour que cela dégénère, et que le pompage soit rendu encore plus difficile, voir impossible et là!
La magnifique nature tyrrhénienne, se mourra les boulettes et les plaques de pétrole lourd vont se déverser et tuer notre belle île Corse.
Que fait l’État français?
Pour éviter cela prend t-on les précautions nécessaires?
Aidons nous les Italiens?
Voilà les questions que l’ont se posent.
Il ne s’agit pas uniquement d’attendre, il faut surtout prévenir.
"Tout ce qui est selon la nature est digne d'estime." (Ciceron)
C’est une triste chose de penser que la nature parle et que le genre humain n'écoute pas Victor Hugo.
Les dernières actus du Danemark
