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L'actualité des droits humains et de leurs violations en Egypte

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Par J.N.B.L. Rédigé le 07/05/2011 (dernière modification le 07/05/2011)

Amnesty International a condamné le recours excessif à la force employé par l'armée égyptienne : deux manifestants au moins auraient été tués par les soldats qui ont dispersé les personnes rassemblées sur la place Tahrir au Caire.


Selon des témoignages recueillis par Amnesty International, les soldats ont utilisé des bâtons et des matraques électriques, ont tiré en l'air et chargé à bord de véhicules blindés sur les manifestants rassemblés, faisant plusieurs blessés.
Quelque 15 personnes auraient été placées en détention, ainsi que six militaires qui avaient rejoint les contestataires.

"Une nouvelle fois, les autorités égyptiennes n'ont pas respecté le droit de manifester pacifiquement en recourant aux mêmes tactiques de répression que celles de l'ancien gouvernement", a estimé Amnesty International. "Toutes les personnes appréhendées pour avoir simplement exercé ce droit doivent être libérées immédiatement et les autorités doivent diligenter sans délai une enquête indépendante sur ces événements inquiétants."

Des milliers de manifestants s'étaient rassemblés place Tahrir après la prière du vendredi, pour réclamer que soient jugés l'ancien président Hosni Moubarak et d'autres fonctionnaires soupçonnés de corruption et d'atteintes aux droits humains.

Il faut enquêter sur les crimes imputés aux forces de sécurité

"Les membres des forces de sécurité qui brutalisent les Égyptiens depuis des décennies doivent rendre des comptes", a déclaré Amnesty International alors que l'organisation publie un rapport accablant sur le recours aux pouvoirs accordés au titre de l'état d'urgence sous l'ancien président, Hosni Moubarak.

Dans ce document, intitulé "Time for Justice: Egypt's Corrosive System of Detention", Amnesty International demande que soit immédiatement ouverte une enquête indépendante sur les violations des droits humains commises par le très redouté Service de renseignement de la sûreté de l'État.

"Sous couvert de l'état d'urgence, les forces de sécurité du président Moubarak ont été autorisées pendant des années à commettre des violations flagrantes des droits humains sans avoir à craindre de faire l'objet d'enquêtes ni de sanctions", a déclaré Amnesty International. "Il est désormais temps d'amorcer un changement en profondeur. Cela demande des mesures concrètes et immédiates de la part des autorités, afin que les responsables présumés d'atteintes graves aux droits humains rendent des comptes. Les Égyptiens doivent voir les violations des droits humains perpétrées par le passé punies par la justice."








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