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L'actualité des droits humains et de leurs violations

Communication de notre partenaire


Par J.N.B.L. Rédigé le 19/12/2010 (dernière modification le 19/12/2010)

La situation en Côte d’Ivoire s’aggrave avec de nombreuses victimes tuées par les forces du président sortant et non réélu, Cuba renoue avec ses vielles pratiques liberticides, la Chine démontre chaque jour passant que l’octroi des jeux olympiques n’a entraîné aucun progrès en matière de droits humains…


Côte d’Ivoire: Les forces de sécurité tuent au moins neuf manifestants non armés

Des témoins oculaires ont indiqué à Amnesty International qu’au moins neuf manifestants non armés ont été tués à Abidjan, en Côte d’Ivoire au cours de manifestations massives destinées à protester contre l’impasse politique découlant de l’élection présidentielle.
Les manifestants ont participé à ces manifestations massives à l’appel d’Alassane Ouattara, le président internationalement reconnu à la suite d’une élection contestée. Ces personnes ont entamé leur marche depuis plusieurs quartiers d’Abidjan afin de prendre le contrôle de la Radio télévision ivoirienne (RTI) lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu à bout portant.

Cuba: Un journaliste indépendant n’a pas été autorisé à sortir de Cuba pour recevoir un prix



Amnesty International a reproché aux autorités cubaines de ne pas avoir autorisé un journaliste indépendant à quitter le pays pour recevoir un prix international de la liberté de penser.

Guillermo Fariñas, s’est vu attribuer le Prix Sakharov pour la liberté de pensée par le Parlement européen en octobre dernier et bien que son passeport soit en règle et qu’il dispose du visa nécessaire, les autorités cubaines ne lui ont pas fourni le permis qu’il lui fallait pour sortir du pays.

« Le gouvernement cubain aurait dû autoriser Guillermo Fariñas à se rendre mercredi 15 décembre à Strasbourg où avait lieu la cérémonie de remise du prix récompensant son action militante pacifique en faveur des droits humains à Cuba, a déclaré Kerrie Howard, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International.



Chine.

« La Chine recourt aux disparitions forcées pour empêcher les militants et leurs familles de se retrouver sous les projecteurs alors que le monde a les yeux braqués sur le lauréat chinois du prix Nobel de la paix, Liu Xiaobo », a déclaré Catherine Baber, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d’Amnesty International.

Hada – qui, comme la plupart des personnes appartenant à l’ethnie mongole, n’a qu’un seul nom – devait être libéré le 10 décembre 2010, après avoir purgé une peine de 15 ans pour « séparatisme » et « espionnage » parce qu’il faisait partie de l’Alliance démocratique de Mongolie du Sud. Amnesty International l’a alors considéré comme un prisonnier d’opinion.





Brésil.

Les atteintes aux droits humains commises par le passé doivent enfin faire l’objet d’enquêtes

Amnesty International a exhorté le gouvernement brésilien à enquêter sur les graves atteintes aux droits humains commises par le régime militaire, après que la Cour interaméricaine des droits de l’homme a rendu public le 14 décembre un arrêt selon lequel la Loi d’amnistie de 1979 est nulle et non avenue, et a rappelé aux autorités leur obligation de traduire les responsables présumés en justice.

En 1979, le régime militaire au Brésil a promulgué une loi accordant l’amnistie générale pour les « crimes politiques et infractions liées à des crimes politiques » commis depuis 1961. Cette loi a continuellement été interprétée comme mettant les agents de l’État à l’abri de toute poursuite pour les crimes commis, y compris les crimes relevant du droit international tels que la torture et les disparitions forcées.



Ouganda.

Le gouvernement doit modifier sans délai la loi sur l’interception des communications pour réduire le risque d’atteintes aux droits humains



Mardi 14 décembre, Amnesty International a déclaré que la Loi de réglementation de l’interception des communications (Loi RIC) de 2010 ne comportait pas les garanties nécessaires pour assurer le respect et la protection des droits humains, menaçant en particulier la liberté d’expression et le droit à la vie privée. Adoptée en juillet, cette loi est entrée en vigueur le 3 septembre 2010.

La Loi RIC accorde au gouvernement un pouvoir d’appréciation étendu en matière de surveillance et d’interception des communications électroniques, téléphoniques et postales entre les personnes, les groupes et les organisations.



Iran.

* Il faut faire preuve de mesure à l’approche de l’anniversaire des manifestations de l’Achoura



Amnesty International demande aux autorités iraniennes de libérer immédiatement et sans condition l'ensemble des prisonniers d'opinion, dont ceux qui ont été arrêtés ces dernières semaines en raison de leurs activités politiques ou de défense des droits humains, pourtant pacifiques, et de suspendre l’ensemble des procédures susceptibles de déboucher sur l'incarcération d'autres personnes pour des raisons d'opinion. L’organisation appelle en outre le gouvernement et les forces de sécurité à cesser de harceler ceux qui expriment de manière non violente des opinions différentes de celles des autorités, et à veiller à ce que tous les détenus soient pleinement protégés contre la torture et les autres types de mauvais traitements, et à ce qu’il leur soit en outre immédiatement permis de s’entretenir avec leur famille et un avocat de leur choix.



* Amnesty International condamne l’attentat perpétré le 15 décembre à Chabahar



Amnesty International condamne l’attentat-suicide perpétré mercredi 15 décembre à Chabahar, dans la province iranienne de Sistan-e Baloutchistan, qui aurait fait au moins 38 morts et plus de 50 blessés, pour la plupart des fidèles réunis devant une mosquée.

Cet attentat, qui a pris pour cibles de simples citoyens, est un crime odieux et ne saurait en aucune circonstance être justifié. Ses auteurs doivent être traduits en justice dans le respect du droit international et des normes d’équité des procès, sans qu’il ne soit fait usage de la peine de mort.



États-Unis.

Amnesty International demande que le délai d'expulsion des résidents de Villas de Sol, à Porto Rico, soit prolongé jusqu’en 2011



Amnesty International demande aux autorités fédérales américaines de faire en sorte que le délai affiché sur l’avis d’expulsion concernant les habitants de Villas de Sol soit prorogé au-delà de la date limite actuelle, le 31 décembre 2010, afin que ces personnes aient suffisamment de temps pour construire des logements de remplacement adéquats. Les autorités municipales doivent en outre veiller à ce que suffisamment de services en relation avec l’occupation des lieux - eau, installations sanitaires et électricité, par exemple - soient proposés sur les terrains vers lesquels cette population déménagera. Si la date limite était respectée, ce groupe composé de plus de 200 familles se retrouverait à la rue.



Sénégal.

Le président Abdoulaye Wade doit tenir ses engagements et la justice doit enquêter sur Hissène Habré



Amnesty International est consternée par la déclaration du président sénégalais Abdoulaye Wade qui a fait savoir le 11 décembre qu’il ne permettrait pas que l’ancien président tchadien Hissène Habré soit poursuivi devant les tribunaux sénégalais pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et torture – ce que l’Union africaine (UA) avait demandé au Sénégal en 2006. Le président Abdoulaye Wade a ajouté qu’il avait l’intention de retourner ce dossier à l’UA ou de transférer Hissène Habré dans un autre pays.



Bangladesh.

Une enquête doit être menée sur les homicides et les violences commises lors de manifestations d’ouvriers du textile



Amnesty International appelle les autorités du Bangladesh à ordonner immédiatement l’ouverture d’une enquête sur les violents affrontements entre policiers et ouvriers d’une usine textile qui ont fait quatre morts au Bangladesh le 12 décembre .

L’enquête devra établir les causes des décès et déterminer si les morts ont été provoquées par un recours excessif à la force de la part des policiers.

Si la police a fait un usage excessif de la force, le gouvernement devra faire comparaître en justice les policiers responsables.








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