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L'actualité des droits humains et de leurs violations

Communication de notre partenaire


Par J.N.B.L. Rédigé le 06/04/2011 (dernière modification le 06/04/2011)

L’actualité est dense, variée, intense, dans de nombreux lieux où les plus graves des violations des droits humains hélas s’accumulent de jour en jour.


Chine: Arrestation d'Ai Weiwei pour dissuader les opposants éventuels

L'arrestation en Chine de l'artiste et opposant politique le plus célèbre de Chine est particulièrement préoccupante, a déclaré Amnesty International lundi 4 avril, en s'inquiétant de l'intensification de la vague de répression de toute opposition, qui a donné lieu à l'arrestation de dizaines de militants au cours des derniers mois.
Des policiers ont arrêté Ai Weiwei à l'aéroport de Beijing samedi 2 avril. Son épouse et plusieurs personnes travaillant avec lui ont également été arrêtées pendant le week-end.

Azerbaïdjan: La police antiémeutes intervient pour disperser les manifestations

Les autorités azerbaïdjanaises doivent cesser de réprimer la liberté de réunion, a déclaré Amnesty International samedi 2 avril, alors que les manifestations organisées dans le cadre de la "Journée de la colère" ont donné lieu à de très nombreuses arrestations et à de violentes dispersions dans la capitale Bakou.
Le Comité de la chambre publique, à l'initiative du rassemblement, a affirmé qu'au moins 150 personnes avaient été interpellées alors qu'elles tentaient de manifester.
Des centaines de policiers antiémeutes ont été déployés dans le centre de Bakou pour empêcher la manifestation prévue samedi 2 avril, inspirée par les soulèvements en Afrique du Nord et au Moyen-Orient et mise sur pied par les partis d'opposition via Facebook.

Zimbabwe: Inculpation d'un chef de file du mouvement des droits humains

La police zimbabwéenne doit cesser le harcèlement et l'intimidation systématique des mouvements de défense des droits humains a déclaré Amnesty International le 1er avril après avoir eu connaissance d'un nouveau cas de poursuites engagées pour des motifs politiques contre un militant.
Abel Chikomo, le directeur du Forum des ONG de défense des droits humains du Zimbabwe, a été inculpé le 30 mars d'administration d'une organisation illégale.
"Les poursuites engagées contre Abel Chikomo s'inscrivent de toute évidence dans le cadre d'une stratégie mise en place par la police zimbabwéenne et les autres agences gouvernementales de sécurité afin de réduire au silence celles et ceux qui dénoncent la situation des droits humains dans le pays. Les charges retenues contre lui doivent être abandonnées immédiatement", a déclaré Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.

Nigeria: La classe politique doit mettre un terme au chaos entourant les élections

Les candidats politiques nigérians doivent modérer leurs partisans afin de mettre un terme aux violences incessantes à la veille des élections générales, a déclaré Amnesty International vendredi 1er avril.
"Les mots ne suffisent pas. Les hommes politiques doivent faire la preuve qu'ils veulent réellement mettre un terme aux affrontements entre leurs partisans. La violence provoque d'immenses dégâts au pays et aux institutions. Les hommes politiques doivent dès à présent assumer la responsabilité de leurs actions et modérer leurs partisans avant que les élections ne sombrent dans le chaos. Des informations ne cessent de nous parvenir faisant état d'actes de violence perpétrés à l'instigation d'hommes politiques, candidats ou déjà en poste, malgré leurs dénégations", a déclaré Tawanda Hondora, directeur adjoint pour l'Afrique à Amnesty International.
Au cours des deux dernières semaines, au moins 20 personnes sont mortes au cours d'affrontements et d'attaques à caractère politique dans tout le pays. De nombreuses autres ont été blessées et des dizaines de voitures et de bâtiments ont été incendiés.

Afghanistan: Condamnation de l’attaque dont a fait l’objet un bâtiment de l’ONU

Amnesty International condamne fermement l’attaque contre un bâtiment de l’ONU à Mazar-e-Charif qui a provoqué la mort d’une dizaine d’employés civils de l’ONU, et elle présente ses condoléances à leurs familles. Il s’agit de l’attaque la plus sanglante contre l’ONU en Afghanistan depuis que les États-Unis et leurs alliés ont aidé à chasser les talibans du pouvoir en 2001. Amnesty International demande au gouvernement afghan de diligenter une enquête exhaustive sur cette attaque et de déférer à la justice les responsables de ces agissements.

Libye: Halte à la campagne de diffamation dont fait l'objet Eman al Obeidi

Il faut que les autorités libyennes mettent fin à leur campagne de diffamation contre Eman al Obeidi, a déclaré Amnesty International jeudi 31 mars après que le gouvernement eut annoncé que les responsables de la sécurité qu'elle accuse de l'avoir violée intentaient une procédure contre elle.
"C'est un comble qu'Eman al Obeidi soit poursuivie, avec l'accord manifeste des autorités libyennes, par ceux-là mêmes qu'elle accuse. Le gouvernement donne l'impression de vouloir uniquement sauver la face. Au lieu de mener une campagne de dénigrement, les autorités feraient mieux de remettre cette femme en liberté et de diligenter une enquête indépendante sur ses allégations", a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

Libye: La campagne de disparitions forcées doit prendre fin


Les forces libyennes loyales au colonel Mouammar Kadhafi ont lancé une campagne de disparitions forcées visant à écraser l'opposition croissante à son autorité, a déclaré Amnesty International lundi 28 mars dans une nouvelle synthèse.
Ce document, intitulé Libya: Detainees,disappeared and missing, revient en détail sur plus de 30 cas de personnes ayant "disparu" avant même que les actions de protestation ne débutent, et parmi lesquelles figurent des militants politiques et des individus soupçonnés d'être des combattants rebelles ou des sympathisants de ceux-ci.
"Il semble y avoir des consignes systématiques pour l'arrestation de quiconque est soupçonné d'être opposé au régime du colonel Kadhafi, ainsi que pour leur détention au secret et leur transfert vers un de ses bastions dans l'ouest de la Libye", a déclaré Malcolm Smart, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.

Myanmar: Un nouveau gouvernement


Alors qu'un nouveau gouvernement a pris ses fonctions mardi 30 mars, Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International, a déclaré: "Le nouveau gouvernement doit immédiatement agir en vue de mettre un terme aux violations des droits humains et à l'impunité croissante dans le pays.
En tout premier lieu, Amnesty International appelle le gouvernement à prendre de toute urgence les mesures suivantes:
- veiller à la libération sans condition de centaines de prisonniers d'opinion, ce qui aurait dû être fait depuis longtemps ;
- abolir les dispositions de la Constitution accordant l'immunité contre les poursuites judiciaires aux représentants de l'État ayant été impliqués par le passé dans des violations des droits humains."


BiéloRussie: Après la condamnation d'un étudiant, Amnesty exhorte le Bélarus à libérer les participants aux manifestations post-électorales

Amnesty International demande la libération d'un étudiant bélarussien condamné mardi 29 mars pour avoir pris part à une manifestation post-électorale ; il s'agit de la troisième condamnation de ce type prononcée en une semaine.
"Cela fait froid dans le dos, mais il est évident que ces trois militants ont été condamnés sur la base d'éléments forgés de toutes pièces au seul motif qu'ils ont osé critiquer des élections caractérisées par de nombreuses irrégularités. Ces hommes sont des prisonniers d'opinion – emprisonnés pour avoir simplement exprimé leur avis – et doivent par conséquent être libérés immédiatement et sans condition", a déclaré Nicola Duckworth, d'Amnesty International.
Mikita Likhavid, 20 ans, a été condamné à trois ans et six mois de détention dans un camp de travail après avoir été reconnu coupable de "troubles de grande ampleur" pour avoir participé de manière pourtant pacifique à des manifestations d'opposition en décembre.
amnestyinternal_2.mp3 Amnesty_international.mp3  (161.65 Ko)









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