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L'univers carcéral au féminin


Par Rédigé le 20/05/2017 (dernière modification le 19/05/2017)

Les femmes constituent une population minoritaire parmi les personnes placées entre les mains de la justice. Au 1er août 2016, elles représentaient 3,5% de la population pénale incarcérée. Ont-elles les mêmes droits et devoirs que les hommes? Bénéficient-elles du même traitement? Existe-t-il des règles spécifiques pour les femmes détenues? Et pour leurs enfants, qu’en-est-il?


Illustration. Image libre de droit
Illustration. Image libre de droit
femmes_et_prison.mp3 Femmes et prison.mp3  (412.13 Ko)

Les femmes détenues dépendent d’une catégorie pénale et sont soumises aux règles de cette catégorie. Elles sont détenues dans des quartiers ou établissements différents de ceux des hommes, même s’il est parfois possible, à titre dérogatoire et sous réserve du maintien du bon ordre et de la sécurité des établissements, que des activités soient mixtes. A titre d'exemple, le centre pénitentiaire pour femmes de Rennes, est à ce jour, le seul établissement pénitentiaire réservé exclusivement aux femmes, et elle est la plus grande prison pour femmes d'Europe.

Les détenues sont exclusivement surveillées par un personnel féminin. Seul l’encadrement peut se faire par des hommes et la venue de personnels masculins est d’ailleurs très encadrée puisque le chef d'établissement doit en donner l’autorisation.

Les femmes bénéficient de prises en charge particulières, notamment en fin de grossesse ou lorsqu’elles ont un enfant de moins de 18 mois. En effet, des quartiers spécifiques, appelés "quartier nurserie" ou "quartier mère-enfants" leur sont affectés.
Concernant le suivi médical de la grossesse et les accouchements, des dispositions spécifiques sont prévues pour s’assurer de la dignité et de l’intimité de ces femmes détenues.

L’enfant de moins de 18 mois est tout naturellement hébergé dans ces quartiers dit "mères-enfants" ou "nurserie", à condition d'avoir une place de disponible. Un accompagnement spécifique est mis en œuvre pour préparer la séparation mère-enfant lorsque ce dernier atteint ses 18 mois; il est toutefois possible, sur demande écrite adressée au directeur interrégional des services pénitentiaires, que la mère puisse garder son enfant après les 18 mois de ce dernier.










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