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Peine de mort pour l'homosexualité en Ouganda

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Par J.N.B.L. Rédigé le 16/05/2011 (dernière modification le 15/05/2011)

"Le Parlement ougandais doit rejeter le projet de loi contre l'homosexualité qui a fait l'objet, ces derniers jours, d'auditions publiques devant le Comité des affaires juridiques et parlementaires", ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch mardi 10 mai. L'ordre du jour du Parlement indiquait que le texte pourrait être débattu et soumis au vote le 11 mai.


Ce projet de loi prévoit la peine de mort pour les relations sexuelles consenties entre partenaires du même sexe, comme pour le terrorisme et les actes de trahison. Par ailleurs, le fait qu'une personne ne signale pas aux autorités compétentes dans les 24 heures toute violation des dispositions de ce texte dont elle serait témoin constituerait une infraction. Le projet de loi incrimine la "promotion de l'homosexualité", ce qui compromet le travail légitime des militants et des groupes nationaux et internationaux qui œuvrent à la défense et à la promotion des droits humains en Ouganda.

L'une des dispositions obligerait cet État, qui est membre du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, à se retirer de tous les instruments juridiques internationaux en contradiction avec ce texte. En effet, le projet de loi allant à l'encontre, entre autres, du droit de ne pas être discriminé, il contraindrait l'Ouganda à se retirer de l'ensemble des traités relatifs aux droits humains, ont indiqué Amnesty International et Human Rights Watch. "Il est extrêmement inquiétant que le Parlement ougandais examine à nouveau ce projet de loi révoltant, qui ne respecte pas la dignité humaine et viole le droit international relatif aux droits humains", a expliqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.

Le nouveau gouvernement doit accorder la priorité aux droits humains

Au moment où le président Yoweri Museveni forme son nouveau gouvernement et entame son nouveau mandat, Amnesty International l'exhorte à prendre des mesures afin d'améliorer le bilan inégal de l'Ouganda en termes de droits humains.

Au moment où le président Yoweri Museveni forme son nouveau gouvernement et entame son nouveau mandat, Amnesty International l'exhorte à prendre des mesures afin d'améliorer le bilan inégal de l'Ouganda en termes de droits humains. L'organisation a publié mardi 10 mai un Programme pour les droits humains en Ouganda, qui cible neuf domaines auxquels le gouvernement ougandais doit accorder la priorité en vue d'améliorer la situation.
"Bien que l'on note des avancées en matière de respect des droits fondamentaux en Ouganda depuis la dernière élection de 2006, le gouvernement doit encore se pencher de toute urgence sur plusieurs problèmes inquiétants. (...) À la veille de ce nouveau mandat, le président Yoweri Museveni a l'occasion de s'engager fortement et publiquement à améliorer la situation des droits humains dans l'ensemble du pays et nous l'exhortons à s'en saisir", a indiqué Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.

Amnesty International a pointé du doigt les restrictions actuellement imposées aux droits à la liberté d'expression et de réunion pacifique en Ouganda, auxquelles le gouvernement doit s'attaquer de manière prioritaire.








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