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Rencontre avec la cavalière rethéloise qui sera aux J.P. de Rio


Par Rédigé le 02/09/2016 (dernière modification le 01/09/2016)

Originaire de Rethel, la cavalière Céline Gerny participera aux Jeux Paralympiques de Rio. Elle revient sur sa préparation et ses ambitions.


Céline Gerny avait terminé dixième à Pékin en 2008. Photo (c) Gaétan Arnould
Céline Gerny avait terminé dixième à Pékin en 2008. Photo (c) Gaétan Arnould
celine_gerny_1.mp3 Céline Gerny.mp3  (57.96 Ko)

Le grand départ pour Rio est prévu ce 2 septembre 2016 et les épreuves d’équitation auront lieu du 12 au 18 septembre. Et pourtant, Céline Gerny, habitante de Faissault, "ne se rend pas du tout compte que c’est dans une semaine". Habituée des compétitions internationales, la cavalière de 34 ans est membre de l’équipe de France de para-équitation depuis 2004. C’est en juillet qu’elle a appris sa qualification pour les Jeux Paralympiques, qui ne seront pas ses premiers, puisqu’elle avait participé, en 2008, aux Jeux de Pékin. Pour sa deuxième olympiade, celle qui est originaire de Rethel concourra avec un nouveau cheval, Flint, qu’elle monte depuis trois ans. Son ancien cheval, Ilico du Clotobie, qui avait fait le voyage en Chine il y a huit ans, est désormais à la retraite. "Lorsque Ilico est parti à la retraite, j’ai failli arrêter et puis finalement, une autre cavalière m’a proposé l’un de ses chevaux, Flint, dont elle est toujours propriétaire" explique ainsi Céline Gerny.


Être dans le top 5

Pour elle, comme pour tout sportif participant à une olympiade, la préparation se fait plusieurs années en amont. "Je prépare les Jeux depuis deux ans. Il a d’abord fallu obtenir la qualification de l’équipe de France et ensuite seulement s’est faite la sélection individuelle".

Alors qu’elle est professeure des écoles à Saulces-Monclin, elle passe une vingtaine d’heures par semaine avec son cheval. Sans compter les deux heures de natation hebdomadaires pour avoir une certaine endurance. "Quand on est sur le cheval, il faut être gainée en permanence et donner les commandes le plus discrètement possible", décrit la Rethéloise d’origine.

Inscrite en grade 1B - le grade 1 est celui des cavaliers les plus handicapés, le grade 4 celui des quasi valides -, elle reste relativement prudente sur ses ambitions. "Par équipe, le staff nous a fixés l’objectif de finir dans les huit meilleurs. Mais individuellement, je veux être dans le top 5 et d’ailleurs, vu les capacités de mon cheval, je ne pourrais pas faire un podium, sauf contre-performance de celles devant moi".

Son vœu numéro un, c’est d’arriver, elle et son cheval, en bonne santé à Rio. "À Pékin, mon cheval avait eu une sciatique et juste avant Londres en 2012, je me suis fait une grosse blessure (une fracture du plateau tibial) qui m’a obligé à arrêter pendant deux ans" raconte-t-elle. L’une des petites craintes concernant son cheval, c’est le transport jusqu’au Brésil qui se fera dans un vol cargo spécial. "Il y a six heures d’embarquement, six heures de débarquement et douze heures de vol donc ça fait 24 heures de voyage pour le cheval, qui peut se blesser. Mais bon, j’ai récemment fait une compétition à Doha, avec sept heures de vol, et ça s’était bien passé" explique Céline Gendry, optimiste.

À Rio, la cavalière a hâte de s’installer au village olympique. "Aux Jeux, ce qui est bien c’est qu’il y a toutes les disciplines paralympiques. Cela promet de grandes discussions au Club France entre représentants de tous les sports". La championne a prévu d’aller encourager les autres Français, notamment en athlétisme. "J’irai aussi voir l’aviron et le judo puisque j’ai des copines qui sont engagées", ajoute-t-elle.

Le programme pendant cette quinzaine sera donc entraînement le matin et tourisme, piscine ou déplacement dans les stades l’après-midi. "Le para-dressage (il n’y a pas de saut d’obstacles aux Jeux Paralympiques), c’est comme une famille donc c’est comme si j’allais à Rio avec mes amis", dit avec enthousiasme celle qui ira pour la première fois au Brésil. Les épreuves d’équitation ayant lieu en deuxième semaine, elle aura donc tout le temps de se préparer. Et essayer pourquoi pas d’imiter ses camarades des Jeux Olympiques, qui ont ramené trois médailles, dont deux en or.










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