500 emplois menacés par Vodacom chez Oxigen


Par Amaury van Hoorebeke Rédigé le 21/11/2010 (dernière modification le 21/11/2010)

Le conflit entre Vodacom et Oxigen prive de fait la commune de Bandalungwa dans la ville de Kinshasa de près de 500 emplois directs et indirects créés sans compter les impôts et autres recettes communales sur l'utilisation de l'eau, de l'électricité et d'autres services qui ne pourront plus être réalisés si la reprise effective des activités n'est pas garantie par le rétablissement de Oxigen dans ses droits.
Le tribunal de Commerce et le Centre National d'arbitrage doivent mettre fin le plutôt possibleà cette situation.


Rue de Bandalungwa. Photo du domaine public.
Le 24 novembre 2010 s'ouvrira une autre affaire initiée toujours par Oxigen mais cette fois-ci pour obtenir la mise sous séquestre, à titre provisoire, des 1.663.000 numéros d'abonnés représentant les connexions réalisées par Oxigen et reconnus par Vodacom sur son relevé d'incentives à payer du mois de mars 2010, en attendant les vérifications sollicitées par le biais de ses avocats tant au niveau du Tribunal de Commerce de la Gombe-TRICOM que du Centre National d'arbitrage et de Médiation-CENACOM de la Fédération des Entreprises du Congo.

Comme on le constate, Vodacom pousse Oxigen à recourir à toutes les voies possibles de règlement judiciaire ou arbitral au lieu de privilégier l'amiable, ce qui pousse à croire que Vodacom s'accommode de la stratégie de l'usure.

Comment alors comprendre que Oxigen qui manifestement a des droits sur près de la moitié de la totalité des abonnés déclarés par Vodacom dans son portefeuille, soit environ un ensemble de 3.500.000, puisse s'user et abandonner ses droits au profit d'un partenaire qui aurait dû avoir plus de considération et de correction tenant compte de sa contribution dans la constitution de ses actifs de base.

D'après certaines personnes de bonne volonté, le bon sens devrait ramener les dirigeants de Vodacom RDC "Major" dans le secteur des télécommunications dans le pays à harmoniser les vues avec les propriétaires de Oxigen pour une séparation en dehors des contraintes judiciaires et arbitrales.

Il irait de leur crédibilité et de leur honorabilité.





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