62e Assemblée Mondiale de la Santé


Par Podcast Journal Rédigé le 27/05/2009 (dernière modification le 27/05/2009)

La 62e Assemblée Mondiale de la Santé, organe directeur de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), s’est achevée vendredi 22 mai 2009, après cinq jours de débats. En raison de l’épidémie actuelle de la grippe A H1N1 et à la demande des États membres, l’Assemblée Mondiale de la Santé, initialement prévue du 18 au 27 mai, a été raccourcie. Au cours de cette session, les délégations des 193 États Membres ont discuté des principaux thèmes de santé publique inscrits à l'ordre du jour, notamment la préparation en cas de grippe pandémique et l’application du Règlement Sanitaire International (RSI) de 2005.


Le risque d’une grippe pandémique et les effets de la crise financière internationale sur la santé étaient au cœur des préoccupations de l'Assemblée, présidée cette année par M. Nimal S. DE SILVA, Ministre de la santé du Sri Lanka. Quinze résolutions portant notamment sur les déterminants sociaux de la santé, les soins de santé primaire, les Objectifs du Millénaire pour le Développement relatifs à la santé, l’application du RSI, les effets du changement climatique sur la santé, la préparation en cas de grippe pandémique et le Programme Budget 2010-2011, ont été débattus en détail préalablement à leur adoption.

Les spécialistes de l’OMS ont souligné à propos de l'épidémie de grippe AH1N1 (dite précédemment grippe porcine) que trop peu de données existaient à ce jour pour permettre de prévoir le comportement du virus et, par conséquent, de l’épidémie. L’OMS assure une veille active, heure après heure, de l’évolution de la maladie. Elle recommande des mesures préventives proportionnées, mais ne se montre pas favorable à des dispositions trop peu ciblées (telles que l’interdiction des déplacements ou la fermeture de certaines écoles). L’OMS a insisté sur l’intérêt d’échanger avec les Etats touchés par la grippe A H1 N1, en temps réel, des informations fiables et sincères. De son côté, elle s’est engagée à fournir en permanence, notamment au travers de son site Internet, des informations et recommandations aussi précis que possible, de manière à guider au mieux les Etats dans les mesures internes qu’ils auront à prendre. Voir également notre article ici

S.E.M Robert FILLON, Ambassadeur, Représentant Permanent de la Principauté de Monaco auprès de l’Office des Nations Unies à Genève est intervenu le mardi 19 mai dans le cadre du débat général afin de rappeler les efforts permanents menés par la Principauté de Monaco, en collaboration étroite avec l’OMS, pour renforcer et améliorer les systèmes sanitaires mondiaux et participer à l’effort de coopération internationale dans le domaine sanitaire, que ce soit au travers de programmes de coopération se développant sur plusieurs années ou d’actions ponctuelles destinées à faire face à des situations d’urgence sanitaire.

La poursuite et le renforcement du partenariat engagé par la Principauté en 2007 avec l'OMS s’inscrit pleinement dans cette dynamique. La récente visite à Monaco du Directeur Général de l'OMS, le Dr. Margaret CHAN, a été l'occasion de renouveler l'Accord-cadre liant l'Organisation Mondiale de la Santé à la Principauté, par lequel la Principauté s'oblige, de 2010 à 2013, à tripler le montant annuel qu'elle alloue à l'Organisation pour le financement de certains domaines prioritaires tels que les conséquences des changements climatiques sur la santé. Cet engagement correspond à un montant minimum moyen de dix à douze euros par habitant et par an – ce montant s'étant élevé à vingt euros par habitant en 2008.
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