Beaucoup de zones d'ombre sur le retour de la dernière otage française ...


Par Rédigé le 11/10/2020 (dernière modification le 11/10/2020)

Jeudi 8 octobre, la dernière otage française d'Afrique a été libérée. Prisonnière au Mali depuis près de 4 ans, l'humanitaire française âgée de 75 ans était l'otage d'un groupe affilié à Al-Quaïda.


Libération de Sophie Pétronin.m4a  (809.59 Ko)

Si tous expriment leur soulagement face à la libération de Sophie Pétronin, ainsi que celle de l'homme politique malien Soumaïla Cissé, et d'un prêtre et un jeune italiens, d'autres encore s'interrogent sur les conditions de cette libération. Flou semble être le terme le plus répété dans les médias pour qualifier cette libération, les détails des négociations n'ayant évidemment pas été révélés au grand public tant par le gouvernement malien que français. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce ne serait pas des dizaines mais des centaines de Jihadistes qui auraient été libérés en échange des otages. De la piétaille pour la plupart, mais aussi quelques éléments très dangereux.

Surtout Sophie Pétronin a exprimé dès son retour sa volonté de retourner au Mali afin de poursuivre sa mission humanitaire auprès des petits enfants. Cette volonté honorable est néanmoins difficilement entendable par les représentants de l'armée française qui ont laissé sur le terrain 45 d'entre eux tombés sous les balles des jihadistes. Toutefois, son fils l'a réfréné dans ses projets et l'a assuré que si cela devait se faire se serait dans des conditions de sécurité maximales.
En effet, on peut penser que la déclaration de Sophie Pétronin était un peu rapide et maladroite et certains pensent déjà qu'elle peut souffrir du syndrome de Stockholm, c'est-à-dire de ressentir une certaine empathie pour ses ravisseurs. Mais Sophie Pétronin assure seulement qu'elle veut finir la mission pour laquelle est s'est engagée.
 

 






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