Burkina Faso: recours à la force meurtrière

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Par J.N.B.L. Rédigé le 26/09/2015 (dernière modification le 25/09/2015)

Il faut que la garde présidentielle du Burkina Faso cesse d’avoir recours à la force meurtrière, aux coups et à toute autre forme de violence pour réprimer les manifestations et qu’elle libère les membres du gouvernement de transition qui sont détenus arbitrairement, a déclaré Amnesty International en apprenant que des manifestants avaient été frappés et avaient essuyé des tirs à la suite du coup d’État du 17 septembre 2015.


Burkina Faso force meurtriere  (234.7 Ko)

Des manifestations de grande ampleur s’annoncent en réaction à la dissolution du gouvernement de transition et les membres du régiment de sécurité présidentielle (RSP) doivent s’abstenir d’avoir recours une nouvelle fois à une force excessive contre des manifestants pacifiques. En octobre 2014, plus de 10 personnes avaient été tuées et des centaines avaient été blessées lorsque les forces de sécurité, dont le RSP, avaient ouvert le feu sur la foule sans arme.

Plusieurs hôpitaux de Ouagadougou ont déjà admis des civils présentant des blessures par balle. Des décès ont été signalés.

"La situation au Burkina Faso est extrêmement préoccupante. Le président par intérim et toutes les autres personnes détenues doivent être libérés sans délai et leur intégrité physique doit être protégée", a déclaré Gaetan Mootoo, spécialiste de l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.






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