Cambodge: Condamnation de plusieurs militants

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Par J.N.B.L. Rédigé le 13/01/2013 (dernière modification le 12/01/2013)

Le fait que deux défenseures du droit au logement aient été déclarées coupables par le tribunal municipal de Phnom Penh sur la foi d’accusations forgées de toutes pièces confirme le piteux état du système judiciaire et des principes du droit dans le pays, a déclaré Amnesty International.


Le matin du 27 décembre 2012, Yorm Bopha a été condamnée à trois ans de prison pour "violences volontaires". La veille, tard dans la soirée, Tim Sakmony a été reconnue coupable de fausses déclarations et condamnée à une peine de prison avec sursis. Les accusations portées dans les deux cas sont sans fondement et aucun élément de preuve produit lors des procès n’était crédible.

"Ces décisions choquantes montrent pourquoi les Cambodgiens ont raison de ne pas faire confiance à leurs tribunaux", a déploré Rupert Abbott, spécialiste du Cambodge à Amnesty International.

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