Cameroun: la CEMAC veut répondre à une demande globale de l’énergie


Par Rédigé le 13/03/2016 (dernière modification le 12/03/2016)

La communauté économique de l’Afrique centrale (CEMAC) réunit 6 pays dont le Cameroun, le Gabon, le Congo, la Guinée équatoriale, le Tchad et la République centrafricaine.


Photo (c) Etienne Mpeck

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De l’avis de nombreux analystes, l’industrialisation des pays en développement ne peut se faire sans un approvisionnement en énergie durable et soutenue. Pour le moment, les industriels ont de la peine à faire tourner les usines.
Le problème est plus sérieux dans les zones rurales où il existe une pléiade de petites unités de transformation pour moudre le grain, presser l’huile de palme ou broyer le manioc. Les ministres de la communauté économique de l’Afrique centrale (CEMAC) se sont réunis à la fin de l’année 2015 pour réfléchir sur la mise en œuvre d’une politique d’énergie globale.
"Le problème de l’énergie dans la sous région doit être traité de manière globale" affirme Jules Kamgaing, un industriel camerounais qui voudrait aussi s’installer au Gabon. Au Cameroun, un vaste programme de développement des barrages pour la production de l’énergie hydroélectrique est en cours d’exécution. Il est soutenu par la Banque Mondiale (B.M.) et des banques chinoises. Le barrage de Lom Pangar, à lui seul vient de réussir la mise en eau partielle de 3 milliards de m3 d’eau.
M. Nsangou, le Directeur général de la société électricité du Cameroun (EDC) affirme qu’à terme, ce barrage va permettre de doubler l’offre énergétique du Cameroun dans ce domaine. Dans le même temps, d’autres constructions ont été lancées dont le barrage de Mekim. Dans la sous-région CEMAC, le Congo et le Gabon disposent aussi de nombreux cours d’eau qui peuvent être aménagés.
Il s’agit donc de créer un marché sous-régional de l’énergie électrique. Certains pays de la commission économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) sont d’ores et déjà demandeurs.


Le barrage de Lom Pangar au Cameroun






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