Centenaire de la mort de Nadar, 'Le photographe malgré lui'


Par Podcast Journal Rédigé le 16/03/2010 (dernière modification le 17/03/2010)

Nadar est mort à Paris le 21 mars 1910. À l’occasion de ce centenaire un peu oublié, Roger Greaves publie aux Éditions d’En Face sous le titre "Nadar quand même!" une nouvelle version de sa biographie nadarienne parue naguère chez Flammarion.


Portrait de Nadar par lui-même, 1852
Avant tout, Nadar était un moraliste libertaire et joyeux dans la tradition des Lumières, un combattant né, dont les prises de position retentissantes contre la bêtise et l’intolérance mirent plusieurs fois le feu à sa maison en attirant sur lui la foudre des puissants du jour.

"Aimer la vie, c’est le don des poètes, le don suprême,
et Nadar l’eut comme personne."
Léon Daudet
"La clef de Nadar, c’est la poésie."
Frédéric Grendel
"... Nadar, ni savant ni spéculateur, mais grand logicien,
selon moi, et homme de solide vouloir ..."
George Sand, ibid.
"La catastrophe du Géant est, à la lettre, un malheur
public."
Jacques Babinet, Le Constitutionnel, 1863


De ce Nadar engagé, témoin volontaire de son époque au moyen d’innombrables textes et images, Roger Greaves dresse un portrait cocasse, émouvant et profondément humain.

Son livre est toujours l’unique biographie complète de cet homme aux vies multiples qui devint photographe par hasard et ne le resta que pour faire vivre les siens.






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