Crimée: Un an après l’annexion, les détracteurs sont harcelés, agressés et réduits au silence

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Par J.N.B.L. Rédigé le 01/04/2015 (dernière modification le 31/03/2015)

En Crimée, les autorités de fait n’ont pas enquêté sur la série d’enlèvements et d’actes de torture visant leurs détracteurs, et mènent une vive campagne d’intimidation en vue d’étouffer la dissidence, écrit Amnesty International dans une synthèse publiée mercredi 18 mars 2015 à l’occasion du 1er anniversaire de l’annexion.


Crimée un an après l'annexion.mp3  (225.31 Ko)

Intitulé "Violations of the rights to freedom of expression, assembly and association in Crimea", ce document relate comment les autorités de fait en Crimée se livrent à toute une série d’atteintes aux droits humains contre les médias pro-ukrainiens, les organisations militantes, les Tatars de Crimée et les personnes qui critiquent le régime.

"Depuis que la Russie a annexé la Crimée, un large éventail de méthodes brutales est mis en œuvre pour écraser la dissidence. Une série d’enlèvements perpétrés de mars à septembre a incité de nombreux détracteurs à quitter la région. Ceux qui restent sont en butte au harcèlement, les autorités étant déterminées à faire taire leurs opposants", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.







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