C’est en effet un événement. Depuis 1980 et la grande rétrospective du Victoria and Albert Museum de Londres, "Princely Magnificence : Court Jewels of the Renaissance, 1500- 1630", ces trésors exceptionnels n’avaient pas connu le devant de la scène.
"Ce sujet est inédit ici en France. Le bijou est souvent considéré comme un accessoire et pas comme un art. Or, pendant la Renaissance, c'était vraiment un art décoratif au sens noble du terme", fait remarquer Ana Debenedetti, directrice de la Fondation Bemberg. Elle poursuit "À la Renaissance, le bijou n’a rien d’accessoire, c’est un vrai art chargé de symboles !"
Cette dernière, en collaboration avec Julie Rohou, conservateur du Patrimoine au musée national de la Renaissance et commissaire scientifique de l'exposition, a conçu cette exposition originale qui montre le bijou sous toutes ses faces. Plus de 120 œuvres dont 60 bijoux du XVIe siècle venus d'établissements prestigieux comme le Louvre, Versailles ou le British Museum. sont exposées au sein de la Fondation Bemberg. "Nous montrons une soixantaine de bijoux, lesquels sont en lien direct avec la peinture, l’architecture, la sculpture, la civilisation, la religion… de l’époque" indique Julie Rohou. Elle ajoute "Par leur matériau même, dès que ces bijoux étaient démodés, ils étaient fondus puis démontés pour en faire très chose. Ceux qui restent sont magnifiques mais il faut se rappeler que seulement 1 % a survécu parmi une production énorme", précise Julie Rohou.
Créée en 1995, l'institution toulousaine conserve la collection d’art du mécène Georges Bemberg, né le 30 septembre 1915 à Buenos Aires dans une famille d’origine allemande et mort le 17 juillet 2011 à Paris. Elle comporte un extraordinaire ensemble de peintures, sculptures, arts graphiques, mobiliers et objets d’arts, représentant plus de cinq siècles de création artistique depuis le XVe siècle jusqu’aux années 1970.
Dans l'exposition "D’or et d’éclat. Le bijou à la Renaissance" le bijou se révèle parfaitement, orfèvrerie, pouvoir ou encore source d’émotions. Ceci à travers six sections: dans l’atelier de l’orfèvre, la Renaissance de la parure, bijoux et pouvoir, être et paraître, bijoux de l’intime, le Goût de la Renaissance au XIXe siècle.
On remarquera le Portrait d’Anne d’Autriche d'Alonso Sanchez Coello vers 1575 ou celui de Sybille de Clèves par Lucas Canach l’Ancien vers 1535, ou bien encore Charles IX par Clouet, vers 1570. Retiennent aussi l'attention un Pendant à thématique matrimoniale vers 1580-1600 en or, émail, perles, diamants; une Pomme de senteur Allemagne, vers 1600, en argent doré, un Pendant en forme de Cupidon, Pays-Bas ou Allemagne, vers 1590-1620, en or émaillé, rubis, diamants, perles.
Un catalogue de 240 pages accompagne l’exposition et propose de (re)découvrir l'un des aspects moins connus de l'histoire de l'art.
Nourri des innovations de la Renaissance, l’art de la parure se développe au début du XVIe siècle en Europe en s’inspirant de l’Antiquité. Cette publication nous rappelle qu’aucune époque n'a créé des parures aussi fastueuses.
"Ce sujet est inédit ici en France. Le bijou est souvent considéré comme un accessoire et pas comme un art. Or, pendant la Renaissance, c'était vraiment un art décoratif au sens noble du terme", fait remarquer Ana Debenedetti, directrice de la Fondation Bemberg. Elle poursuit "À la Renaissance, le bijou n’a rien d’accessoire, c’est un vrai art chargé de symboles !"
Cette dernière, en collaboration avec Julie Rohou, conservateur du Patrimoine au musée national de la Renaissance et commissaire scientifique de l'exposition, a conçu cette exposition originale qui montre le bijou sous toutes ses faces. Plus de 120 œuvres dont 60 bijoux du XVIe siècle venus d'établissements prestigieux comme le Louvre, Versailles ou le British Museum. sont exposées au sein de la Fondation Bemberg. "Nous montrons une soixantaine de bijoux, lesquels sont en lien direct avec la peinture, l’architecture, la sculpture, la civilisation, la religion… de l’époque" indique Julie Rohou. Elle ajoute "Par leur matériau même, dès que ces bijoux étaient démodés, ils étaient fondus puis démontés pour en faire très chose. Ceux qui restent sont magnifiques mais il faut se rappeler que seulement 1 % a survécu parmi une production énorme", précise Julie Rohou.
Créée en 1995, l'institution toulousaine conserve la collection d’art du mécène Georges Bemberg, né le 30 septembre 1915 à Buenos Aires dans une famille d’origine allemande et mort le 17 juillet 2011 à Paris. Elle comporte un extraordinaire ensemble de peintures, sculptures, arts graphiques, mobiliers et objets d’arts, représentant plus de cinq siècles de création artistique depuis le XVe siècle jusqu’aux années 1970.
Dans l'exposition "D’or et d’éclat. Le bijou à la Renaissance" le bijou se révèle parfaitement, orfèvrerie, pouvoir ou encore source d’émotions. Ceci à travers six sections: dans l’atelier de l’orfèvre, la Renaissance de la parure, bijoux et pouvoir, être et paraître, bijoux de l’intime, le Goût de la Renaissance au XIXe siècle.
On remarquera le Portrait d’Anne d’Autriche d'Alonso Sanchez Coello vers 1575 ou celui de Sybille de Clèves par Lucas Canach l’Ancien vers 1535, ou bien encore Charles IX par Clouet, vers 1570. Retiennent aussi l'attention un Pendant à thématique matrimoniale vers 1580-1600 en or, émail, perles, diamants; une Pomme de senteur Allemagne, vers 1600, en argent doré, un Pendant en forme de Cupidon, Pays-Bas ou Allemagne, vers 1590-1620, en or émaillé, rubis, diamants, perles.
Un catalogue de 240 pages accompagne l’exposition et propose de (re)découvrir l'un des aspects moins connus de l'histoire de l'art.
Nourri des innovations de la Renaissance, l’art de la parure se développe au début du XVIe siècle en Europe en s’inspirant de l’Antiquité. Cette publication nous rappelle qu’aucune époque n'a créé des parures aussi fastueuses.