DISPARITION - Mais où est Ophélie?


Par Christophe Perron & Cécile Vrain Rédigé le 10/12/2008 (dernière modification le 10/12/2008)

On est toujours sans nouvelles d'Ophélie Bretnacher, étudiante française de 22 ans disparue à Budapest le jeudi 4 décembre vers 3 heures du matin alors qu'elle rentrait d'une soirée dans une boite de nuit, le «Portside de Cuba», située dans Dohany utca.


Étudiante à l'École supérieure de Commerce de Reims en Erasmus à la Corvinius University of Budapest, Ophélie vivait comme jeune fille au pair dans une famille hongroise dans le deuxième arrondissement côté Buda. Mercredi soir, elle se rend à une soirée Erasmus dans Dohany utca. A 2h 50 du matin, la caméra de sécurité de la boîte de nuit l'atteste, elle quitte son groupe d'amis et décide de rentrer seule chez elle. Son sac à main, contenant ses papiers et son téléphone portable, est retrouvé sur un pilier du pont des Chaînes par un étudiant italien qui contacte une amie d'Ophélie à 3h30 soit moins d'une demi-heure après le départ de la jeune étudiante. Jeudi, s'inquiétant de ne pas voir Ophélie venir chercher leurs enfants, les parents de la famille d'accueil appellent les parents de la française, expatriés à Vienne en Autriche. Dès vendredi matin, la police hongroise et l'ambassade de France en Hongrie lancent une annonce de disparition et se mobilisent pour tenter de retrouver Ophélie. Depuis l'enquête n'a pas apporté de nouveaux éléments, la thèse du suicide a été écartée par M. Bretnacher qui a décrit sa fille comme «une fille pleine de vie et de projets» et l'hypothèse de l'enlèvement est maintenant privilégiée par la police hongroise.

En Hongrie, doucement, la mobilisation se met en place.
Si la disparition d'Ophélie Bretnacher a rapidement fait grand bruit en France, ce ne fut pas immédiatement le cas en Hongrie. Mais désormais les principaux médias budapestois sont mobilisés, même si il y a encore du travail à faire pour quelques-uns. Une chaîne de télévision hongroise a même publié un reportage sur le sujet et les sites Internet des grands quotidiens ont publié l'appel à témoins établi par la famille. Nepszabadsag, le plus grand quotidien hongrois, a d'ailleurs laissé l'information sur la première page de son site et l'agence de presse officielle en Hongrie, MTI, a rédigé un communiqué de presse dès mardi soir.

De leur côté, les amis et autres étudiants hongrois et étrangers - la meilleure amie d'Ophélie à Budapest est allemande -, le plus souvent en relation avec la famille, ont réagi avec rapidité en placardant l'appel à témoins dans les rues de Budapest. Encore sur Internet, les sites de la jeunesse hongroise relaient de leur côté, l'information prouvant que les jeunes Magyars se sentent concernés par la disparition d'Ophélie dans leur ville.

Numéros de tél à donner pour les francophones:
Philippe Dassonville au 36 30 543 1975
Les parents 00 43 66 46 12 09 64

Numéros pour les hongrois
107
06 20 94 52 966 (famille hongroise où elle était au pair)





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