Égypte: Libérer les manifestantes

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Par J.N.B.L. Rédigé le 04/12/2013 (dernière modification le 03/12/2013)

La condamnation et l’incarcération de 21 manifestantes, dont sept mineures, à la suite de leur participation à une manifestation pro-Morsi pacifique tenue à Alexandrie, montrent la détermination des autorités égyptiennes à punir l’opposition, a déclaré Amnesty International.


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"Ces lourdes peines d’emprisonnement infligées à des jeunes femmes et des jeunes filles ont été prononcées après l’adoption d’une loi draconienne relative aux manifestations et la dispersion par la violence de militants qui s’étaient rassemblés au Caire pour protester. Les autorités font ainsi savoir clairement qu’elles déploieront tous les efforts nécessaires pour écraser l’opposition, et que personne n’est à l’abri", a indiqué Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.

La nouvelle loi imposant de vastes restrictions aux manifestations en Égypte constitue un sérieux revers qui menace gravement la liberté de réunion et donne carte blanche aux forces de sécurité pour faire usage d’une force excessive, y compris meurtrière, contre les manifestants, a indiqué Amnesty International. Ce texte, signé dimanche 24 novembre 2013 par le président égyptien Adly Mansour, accorde au ministère de l’Intérieur de larges pouvoirs discrétionnaires sur les manifestations et expose de manière vague les circonstances dans lesquelles des manifestants peuvent être considérés comme enfreignant la loi.






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