Érythrée: Vingt ans après l’indépendance, la répression se poursuit

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Par J.N.B.L. Rédigé le 24/05/2013 (dernière modification le 23/05/2013)

Vingt ans après que l’Érythrée ait obtenu son indépendance, des milliers de prisonniers politiques sont enfermés dans les centres de détention du pays sans avoir jamais été inculpés, et on est sans nouvelles d’un grand nombre d’entre eux, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public jeudi 9 mai.


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Ce document, intitulé "Twenty years of independence but still no freedom", revient en détail sur la manière dont, au cours des deux dernières décennies, des opposants au gouvernement, des journalistes et des adeptes de religions non reconnues, ainsi que des personnes ayant essayé de quitter le pays ou d’éviter la conscription obligatoire, sont maintenus en détention sans inculpation dans des conditions d’une cruauté inimaginable.

"Le gouvernement recourt systématiquement aux arrestations arbitraires et aux détentions sans inculpation pour écraser toute opposition, réduire au silence tous les dissidents, et punir quiconque refuse de se plier aux restrictions répressives imposées aux citoyens", a précisé Claire Beston, spécialiste de l’Érythrée à Amnesty International.





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