Éthiopie: escalade de la répression brutale visant des manifestants oromos

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Par J.N.B.L. Rédigé le 04/01/2016 (dernière modification le 03/01/2016)

Les autorités éthiopiennes qualifient des manifestants de "terroristes" afin de réprimer violemment le mouvement de protestation contre d’éventuelles confiscations de terres, a déclaré Amnesty International. Cette répression a déjà fait 40 morts.


Etiopie répression oromos  (175.51 Ko)

Dans une déclaration rendue publique le 16 décembre 2015, les services de renseignement de l’État affirment que les manifestants oromos envisageaient de "déstabiliser le pays" et que certains d’entre eux ont "un lien direct avec un groupe allié à d’autres terroristes avérés".

"Le fait de prétendre que ces Oromos - qui n’ont fait que dénoncer une réelle menace pesant sur leurs moyens d’existence - sont associés à des terroristes dissuadera les défenseurs des droits de s’exprimer librement", a déclaré Muthoni Wanyeki, directeur du programme régional d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Est, la Corne de l’Afrique et les Grands Lacs. "Au lieu de condamner les homicides illégaux commis par les forces de sécurité, qui ont fait plus de 40 victimes en trois semaines, la déclaration des services de renseignement autorise en réalité l’utilisation d’une force excessive face à des manifestants pacifiques."






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