Gilets jaunes: les routes iséroises également bloquées


Par Rédigé le 17/11/2018 (dernière modification le 17/11/2018)

Le coup d'envoi du blocage tant annoncé, organisé en réponse à la vidéo parodique d'un certain Anthony Joubert, a été donné le 17 novembre 2018 sur le territoire Sud Grésivaudan. Retour sur ce ras-le-bol général à l'origine de plus de 400 points de blocage en France.


Réunion préalable au blocage du 17 novembre, à Saint-Sauveur (38) - Photo (c) Frédérique Gelas

Gilet jaunes.mp3  (1.38 Mo)

"J'ai la triple peine avec deux voitures qui roulent au gasoil et un chauffage au fioul. Depuis le 1er novembre 2018 l'allocation chômage n'est plus retirée de nos salaires, mais ça ne sert à rien. Ils nous donnent 20 € d'un côté, en prennent 50 de l'autre" s'emporte une aide soignante avant d'ajouter: "On ne vise pas uniquement le carburant, mais aussi toutes les taxes qui augmentent sans cesse".

Bien que les gilets jaunes aient en amont dévoilé les principaux axes qu'ils comptent bloquer, indiquant leur intention de neutraliser stations services et grandes surfaces, les détails du parcours restaient jusqu’à ce matin inconnus. Si de nombreux particuliers, ambulanciers, autocaristes, taxis et infirmières (mobilisés via Facebook) ont affirmé leur soutien, d'autres ont fait le choix de ne pas prendre part au mouvement, à l'image du transporteur Thon R & Fils situé à Saint-Hilaire-du-Rosier. "Notre patron nous a dit avoir reçu un mail mentionnant qu'en cas d'usage des camions pour le blocage on perdrait nos licences. J'irai donc avec ma propre voiture", indiquait un des salariés.

Si l'ampleur de la mobilisation de ce samedi à Saint-Marcellin est incontestable, reste à savoir si le mouvement sera reconduit jusqu'en début de semaine.







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