Guinée: éviter la force excessive et meurtrière durant la période électorale

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Par J.N.B.L. Rédigé le 17/09/2015 (dernière modification le 16/09/2015)

Les autorités guinéennes doivent contrôler les forces de sécurité à l'approche de l'élection présidentielle d'octobre et veiller à ce qu'elles n'usent pas une nouvelle fois d'une force excessive lors d'affrontements avec les manifestants, écrit Amnesty International dans un rapport rendu public le 3 septembre. Au printemps 2015, six personnes sont mortes et plus d'une centaine ont été blessées dans le cadre de manifestations.


Guinee eviter force meurtriere  (262.98 Ko)

Dans son rapport intitulé "Guinée. Empêcher le recours excessif à la force et respecter le droit à la liberté de réunion pacifique avant et après les élections de 2015 - Appel à l’action", Amnesty International revient sur les manifestations qui ont eu lieu en avril et mai, et insiste sur le fait que, sans action concertée des autorités, les manifestations prévues en amont du scrutin d'octobre pourraient faire de nouvelles victimes. L’organisation demande la mise en œuvre d'une réforme juridique après les élections, afin d'empêcher de nouvelles violences à l'avenir, de promouvoir le droit à la liberté de réunion pacifique et de garantir l'obligation de rendre des comptes pour toute violation commise.

"Le fait que des manifestants ont été blessés ou tués au printemps par les forces de sécurité qui ont recouru à une force excessive et arbitraire démontre qu'il est urgent de prendre des mesures en vue de respecter et de protéger les droits humains durant la période électorale", a déclaré Alioune Tine, directeur régional du programme Afrique de l'Ouest et centrale à Amnesty International.







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